L'histoire semble dissemblable mais s'avère pourtant similaire. La répression des mouvements sociaux et des minorités est une donnée constante des sociétés de classe. Mais la brutalité policière que connait la France épouvante la scène internationale. En mai, pendant les élections générales, j'ai été en Turquie, et finalement la situation m'a paru... très française.
Cinq manifestants du 1er Mai sont actuellement en détention provisoire à Paris. J'ai le coeur noué en apprenant cela. Moi-même, à j'ai dû faire les frais de cette politique répressive : guet-apens, délit de faciès, 135h de privation de liberté, deux contrôles judiciaires, deux procès, tout ça depuis le 49.3.
« How is it going with defeating [Macron] ? » me demandait une amie de Tartu (Estonie). « Faut tout casser ! Signé un ami belge ». Je me présente. Je m'appelle Aimé-Céleste et j'ai 19 ans, dans la France d'Emmanuel Macron. En un mois, j'ai subi 135 heures de rétentions abusives. Avant cela, je naviguais en Europe. Mais le sujet, ce n'est pas moi, ni mon histoire mais ce que j'y ai appris.