Le blog d'Alain Marshal

Malgré l'exigence de Trump d'une « reddition inconditionnelle » de l'Iran et ses autres rodomontades, Israël n'a réalisé aucun de ses objectifs (mettre fin au programme nucléaire iranien, à son arsenal de missiles voire renverser le « régime ») et a subi un niveau de destruction sans précédent. Téhéran ne renonce pas à l'enrichissement d'uranium et va probablement se retirer du TNP.

L’affirmation qu'Israël « se défend », relayée par l’UE, le G7 et les États-Unis, piétine les principes fondamentaux du droit international au profit de la loi de la jungle. En 2006, les États-Unis annonçaient prématurément au Liban les « douleurs de l’enfantement » d’un nouveau Moyen-Orient, mais aujourd’hui, Netanyahou et Trump ne comptent pas s’arrêter au renversement du gouvernement iranien.

Comme après le 7 octobre, nos médias valident sans vergogne la propagande israélienne quant aux tenants et aboutissants supposés de l’agression contre l’Iran et aux prétendus succès des frappes contre ses installations nucléaires et militaires. Cet article du Washington Post révèle une réalité bien différente : Israël serait incapable de résister plus de dix jours aux salves de missiles iraniens.

Greta Thunberg, Rima Hassan et l'équipage de la flotille pour Gaza ont tenté de faire honte aux dirigeants occidentaux, mais ils ont découvert qu’ils n’avaient aucune honte. Alors que la Russie avait subi un déferlement de sanctions, Israël continue à jouir du soutien total de l'Europe, dont les condamnations du génocide ne sont qu'un simulacre.

La distribution d’aide humanitaire orchestrée par Israël ne vise nullement à enrayer la famine, mais à la dissimuler, en s’appuyant sur la complaisance des chambres d'écho politiques et médiatiques occidentales. En allant jusqu’à assassiner par dizaines les Palestiniens affamés venus chercher cette aide, l’occupant a poussé le sadisme et le désespoir à leur comble.

À l’heure où l’un des principaux syndicats s’apprête à célébrer son 130e anniversaire, une question s’impose : la lutte contre les violences, le racisme et l’islamophobie y est-elle prise au sérieux, ou n’est-elle qu’un slogan électoraliste ? Après un petit florilège sur ces enjeux et l'omerta qui règne au sein de la CGT, cet article lance un appel à une action symbolique le 13 juin à Montreuil.

Suivie d'un appel à participer à une action de sensibilisation aux discriminations intra-syndicales le 13 juin à Montreuil, à l'occasion des célébrations des 130 ans de la CGT. Il s'agira de distribuer des tracts comportant le texte d'une pétition de soutien à Salah qui a dépassé les 15 000 signatures. Soutenir le peuple martyr de Gaza & son droit à l'autodétermination n'est pas un crime!

Depuis 19 mois, le camp de concentration de Gaza s'est transformé en camp de la mort. Face à l'horreur, l'état du journalisme occidental est si déplorable que le moindre signe de progrès mérite d’être relevé. Après plus d'un an de complicité, les acteurs politiques et médiatiques cherchent cyniquement un alibi, avant qu’il ne soit trop tard pour feindre le remords.

Gaza constitue un cas unique dans l’histoire des famines : une population de 2,3 millions de personnes, dont la moitié d'enfants, est prise au piège dans un camp de concentration et délibérément affamée. Sans intervention extérieure, la mort de masse par inanition est l’issue inévitable du blocus et de la campagne génocidaire. La seule incertitude porte sur le moment où cela surviendra.

Dans la Syrie post-Assad, l’enlèvement massif et l’asservissement de femmes alaouites répètent les pires atrocités de Daech, mais suscitent un silence assourdissant de l'Occident « civilisé et féministe ». De Macron à Trump, nos dirigeants n'adoubent l'ex- « égorgeur modéré » dirigeant du Front Al-Nosra que parce qu'il a renversé un régime hostile à Israël et à l'impérialisme occidental.