"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni patience". René Char. « Cet éditorialiste « de la street », contrairement aux commentateurs rémunérés du petit écran, injecte de l’humour,1…
de l’autodérision, du doute partout où il le peut. Travailleur de l’ironie, Mačko manie la taquinerie avec brio pour mieux chatouiller les politiques et démasquer leurs aberrations. » Livia Garrigue, « Contester l'ordre policier - Mačko Dràgàn, un anar en Estrosie »
Par Mačko Dràgàn
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Alors que Macron plonge dans l’exercice d'un pouvoir solitaire ultra-autoritaire coupé de tout lien avec le réel, ses maigres soutiens, fanatisés, inondent médias et réseaux d’un discours hors-sol franchement inquiétant. Ils aiment parler de « prise d’otage » pour nos grèves : mais c’est bien eux qui nous séquestrent, et on ne voit pas trop comment nous sortir de l’emprise de la secte au pouvoir.
Par Mačko Dràgàn
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J’en ai marre. Envie de tout détruire. La Macronie m’a épuisé. Avant de périr le crâne défoncé au LBD, et avant que l’autre machin ne parle à 20h, je veux dire à nos bourreaux à quel point je les hais. Ils nous font tous chi***. Cependant, comme l’a écrit Corinne Morel Darleux : « Le moment est critique. Nous devons tenir bon ».
Par Mačko Dràgàn
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Spoiler : je pense pas. Mais il peut plier. Et en tous les cas cependant, l’avenir nous expose à deux dangers : une défaite démobilisatrice, et une victoire tout autant démobilisatrice, sur le ton du passage-à-autre-chose. Quoiqu’il puisse arriver, il va donc falloir conserver et raviver l’essentiel : l’autogestion à la base. Dans les usines, les facs, les rues. Car le pouvoir, nous l’avons déjà.
Par Mačko Dràgàn
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49.3. Charges policières. Déambulant dans les beaux quartiers enjolivés par les barricades improvisées et les feux de poubelles, dans les nuées de gaz lac’, un seul sentiment partagé : la colère. « l’espoir n’appartient qu’aux désespérés », a dit Kafka, je crois. On y est. Et notre seul espoir -hélas!-, c’est de tout cramer. Car là-haut, ils ont tout fait pour nous priver de toute autre issue.
Par Mačko Dràgàn
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Admettons qu’ils aient raison et qu’il faille donner plus de nos vies, pour sauver l’économie. Quand bien même : on s’en fout. Des siècles que ça dure, leurs conneries. Alors non, on ne sauvera rien. Nous serons irresponsables. Fini le temps de l’économie, aujourd’hui on veut vivre. Que le temps libre devienne un bien commun. « En grève générale, jusqu’à la retraite ».
Par Mačko Dràgàn
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Cher Éric, j’ai bien reçu ta lettre, envoyée au frais du contribuable à tous les résidents de la 1ère circonscription de Nice, où je vis et où tu es député. Il ne fallait pas prendre cette peine. Mais j’en profite pour te répondre, et te donner un conseil. Tu as 57 ans. Personnellement adepte du départ à 55 ans, pour avoir le temps de vivre, je t’en conjure, Éric : prends ta retraite.
Par Mačko Dràgàn
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Comme souvent en fin de mois, je me nourris principalement de riz sauce tomate. Même chose que je mangeais, étudiant, il y a dix ans. Le « futur », la Start-up nation, le 21ème siècle, tout ça... On nous aurait menti ? Il paraît qu’on n’arrête pas le progrès, mais j’ai quand même l’impression qu’on stagne. Et notre avenir a comme un goût bizarre -un peu comme le riz sauce tomate.
Par Mačko Dràgàn
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(Proverbe chinois). Serge Faubert : «Le projet, c’est de miser sur la mort de nos concitoyens, au premier rang desquels les plus pauvres, pour ne pas leur servir ce à quoi ils ont droit. Voilà la barbarie du macronisme». Perso je serai certainement kaputt avant d'être à la retraite. Pauvreté et précarité se généralisent. Question : qui va grossir, qui va maigrir, qui va mourir ?
Par Mačko Dràgàn
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E. Macron, 31 déc. 2022 : « Qui aurait pu prédire la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été ? » Je... Comment dire ? Le déni nous gouverne. Preuve en est faite : écologie, mais aussi féminisme, antiracisme, démocratie, la Macronie ne comprend rien à RIEN. A partir de quand envisager la destitution d’un pouvoir faisant preuve d’une telle indigence devant les enjeux à venir ?
Fin de Noël, fin du Mondial : ouf. Pendant ce temps, loi «immigration», retraites, chômage, le Grinch-Macron nous a bien rempli les souliers. Et chez moi, à Nice, son copain Estrosi a fait sauter le théâtre. Celui-là même que nous occupions au printemps 2021, contre la première réforme de l’assurance-chômage. On remet ça après l’hiver ? Quitte à danser au milieu des ruines...