Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et après cela ne peuvent rien faire de plus ! mais je vais vous indiquer qui craindre : craignez qui après avoir tué a le pouvoir de jeter dans le feu qui ne s'éteint jamais !
Il y a des hommages qui sont en réalité des trahisons quand ils tombent à côté de la plaque, enterrant une seconde fois ce qui faisait vivre ceux dont ils sont censés honorer la mémoire.
Jusques à quand refuserons-nous de naître à notre véritable nature, devenir ce que nous sommes réellement, des manifestations de la Présence, chacune et chacun pour les autres ?
Comment le moi pourrait-il décider de renoncer à lui-même, alors que, ce faisant, c'est encore lui qui en aurait pris l'initiative ? surtout pas par des mortifications volontaires, qui ne sont encore qu'un renforcement déguisé de l'égo ; alors ?
Il y a du plus grand que Salomon, il y a du plus grand que Jonas : il faut toujours savoir dépasser les références sur lesquelles on s'est construit, les cadres de pensée, qui nous ont été utiles un temps, mais ne peuvent jamais prétendre à la vérité absolue.