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Le blog de Armelle MABON
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La difficile qualification de harcèlement moral dans les universités
Malgré une quantité d’indices graves et concordants, la qualification de harcèlement moral a bien du mal à être retenue par la justice d'autant plus quand les harceleurs se présentent comme victimes. Témoignage. -
Thiaroye 44 : le mensonge d'État qui ne passe pas
« Thiaroye 44 Devoir de mémoire, pourquoi la France a-t-elle du mal à se pencher sur le passé ? » était le thème du débat proposé par la chaîne Public Sénat. Le refus délibéré d'entendre les historiens qui ont fouillé les archives, questionné les sources, démontré le massacre prémédité, la spoliation des sommes dues et le mensonge d'État pourrait bien être la réponse. -
« Tata » de Chasselay : hommage ou outrage ? #2
L'article diffusé sur Mediapart le 9 novembre 2022 « Tirailleurs sénégalais : le ministère des armées a inventé des “recherches génétiques” » a suscité des réactions parfois virulentes qu'il convient de décrypter. -
« Tata » de Chasselay : hommage ou outrage ? #1
Le 27 janvier 2022 ont été inaugurées au « Tata » de Chasselay deux plaques mentionnant le nom de 25 tirailleurs inhumés en 1942. Si, en définitive, il n'y a eu aucune recherche génétique et que les noms ont été modifiés sans base légale, ces plaques doivent être retirées. -
L'université et la justice administrative
Après quatre années de procédures, le tribunal administratif de Rennes a estimé qu'un enseignant-chercheur n'avait pas intérêt à agir en justice lorsqu'une décision litigieuse de son université est susceptible de porter grief aux étudiants. Mais notre fonction et nos prérogatives ne nous contraignent-elles pas à saisir la justice du fait aussi de l'autonomie des universités? -
« Massacre de Thiaroye : que faites-vous de votre devoir de vérité ? »
Le père de Biram Senghor, M'Bap Senghor, tué le 1er décembre 1944 après 4 années de captivité en France. En ce jour de fête nationale mettant à l'honneur l'Armée française, Biram Senghor adresse cette lettre ouverte au président Macron. Il pointe les agissements du ministère des armées qui virent à l'ubuesque et à l'indécence. Un acharnement dévoyé pour ne pas fouiller les fosses communes. Le statu quo englué dans le mensonge d'Etat ne résistera pas à la soif de vérité et de justice. -
Massacre de Thiaroye 1944: une première victoire judiciaire mais...
Le père de Biram Senghor, M'Bap Senghor, tué le 1er décembre 1944 après 4 années de captivité en France. Le tribunal administratif de Paris a condamné l'État français à verser des dommages et intérêts à Biram Senghor, fils d'une victime du massacre perpétré par l'armée française le 1er décembre 1944. Ce jugement du 9 avril 2021, assurément une première victoire, affiche cependant un renoncement face aux turpitudes négationnistes du ministère des armées sur ce crime impuni. -
Massacre de Thiaroye: lettre à Geneviève Darrieussecq
Les ministres ne parviennent plus à s'accorder pour désigner l'endroit des sépultures des victimes du massacre de Thiaroye, le 1er décembre 1944. Ce n'est plus la peine de faire des discours, il faut agir avec l'exhumation des corps des fosses communes et vérifier si les tombes anonymes du cimetière sont vides. -
La justice administrative au service d'un mensonge d'État?
Depuis la mise au jour du mensonge d'État sur le massacre de Thiaroye, tous les recours devant les différentes juridictions sont rejetés. Comme si l'impunité d'un crime colonial commis par l'armée française devait se perpétuer. Le dernier jugement sur les archives en est une parfaite illustration. -
Les fossoyeurs de la vérité
Il y a 76 ans, à Thiaroye, au Sénégal, l'armée française perpétrait un massacre d'ex-prisonniers de guerre. Aujourd'hui, le règne des mensonges, des tromperies et de l'indécence n'est pas révolu. Une commission d'enquête parlementaire doit être saisie pour décrypter et stopper un tel acharnement à s'éloigner de la vérité et de la justice.