Les organismes de surveillance de la radioactivité en Europe insistent sur l’absence de risques.
Il est cependant important que l’origine de ces rejets de ruthénium 106 soit recherchée. De ce point de vue l’absence d’information est inquiétante.
Le site de Mayak (Russie), a été le siège du premier accident nucléaire de grande ampleur, bien avant Tchernobyl. Le 29 septembre 1957, une cuve de déchets radioactifs a explosé, contaminant un vaste territoire. Soixante ans après, les souffrances des habitants d'un des secteurs les plus contamines de la planète sont loin d’être terminées...
Pendant des décennies, des parasurtenseurs (ou parafoudres) contenant des sources radioactives ont été installés sur les lignes téléphoniques L’entreprise Orange (ex France Telecom) a lancé depuis plusieurs années un vaste plan de récupération de ces matériels radioactifs. La CRIIRAD dénonce la sous-évaluation des risques d'exposition aux rayonnements ionisants pour les salariés.
A l'issue de sa réunion annuelle de Juin 2017, le Collectif Mines d’Uranium demande à être reçu par monsieur Nicolas Hulot, ministre de la Transition Ecologique et Solidaire.
L'effondrement hier d'un tunnel qui contient des déchets radioactifs nous rappelle que la situation est particulièrement préoccupante sur le site nucléaire américain de Hanford, un des sites les plus contaminés des Etats-Unis.
Il y a 31 ans intervenait la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. A l’époque, les autorités françaises ont menti sur l’intensité des retombées. Aujourd’hui, le césium 137 lié aux retombées de Tchernobyl en 1986 et à celles des essais nucléaires militaires antérieurs reste mesurable dans les sols et les champignons