Fin septembre 2025, le gouvernement indonésien révélait que les crevettes contaminées au césium 137 détectées aux USA provenaient d’une zone industrielle à 50 kilomètres à l’ouest de Java.
L’usine de conditionnement est proche d’une aciérie où aurait été fondue par erreur une source de césium 137.
Sur l’île de Java, à 50 kilomètres de Jakarta, la situation est de plus en plus inquiétante. Ce sont désormais 32 sites qui ont été identifiés comme contaminés par le césium 137, autour des zones industrielles de Cikande mais aussi Kibin où sont implantés des géants de la chaussure comme Adidas, Asics ou Nike.
En août 2025, les USA détectent du césium 137 sur des conteneurs de crevettes importées. L’entrée sur le territoire est interdite mais le mal est fait : au fil des semaines, les rappels de produits concernent de plus en plus de marques et d’États américains. En septembre, du césium 137 est également détecté dans des clous de girofle.
L’EPR de Flamanville est à l’arrêt depuis le 19 juin 2025, suite à un dysfonctionnement de soupapes de sécurité. La CRIIRAD alerte sur la gravité de cette situation.
Du fait de la poursuite du conflit en Ukraine, les installations nucléaires sont confrontées à des menaces persistantes. Le service balises de la CRIIRAD a poursuivi en 2024 et 2025 sa veille journalière relative à la situation radiologique de ces installations. Les risques d’accident grave sont restés, pour plusieurs sites, bien réels.
Dans la nuit du 21 au 22 juin, les USA ont bombardé les sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan. La puissance de l’attaque invite à la prudence quant aux annonces d’absence d’augmentation des niveaux de radiation à l’extérieur des sites touchés.
Le 16 juin, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a publié un point sur la situation en Iran, 3 jours après les bombardements de l’armée de l’air israélienne. Voici une synthèse des principaux éléments.
Une inspection surprise de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) a eu lieu les 7 et 8 avril 2025 sur le réacteur en démantèlement de Chooz.
Son constat est sans appel. Moyens matériels, délai d’alerte, système informatique, personnel mobilisé… EDF a-t-il tout prévu pour gérer une situation d’urgence ?