L’EPR de Flamanville est à l’arrêt depuis le 19 juin 2025, suite à un dysfonctionnement de soupapes de sécurité. La CRIIRAD alerte sur la gravité de cette situation.
Du fait de la poursuite du conflit en Ukraine, les installations nucléaires sont confrontées à des menaces persistantes. Le service balises de la CRIIRAD a poursuivi en 2024 et 2025 sa veille journalière relative à la situation radiologique de ces installations. Les risques d’accident grave sont restés, pour plusieurs sites, bien réels.
Dans la nuit du 21 au 22 juin, les USA ont bombardé les sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan. La puissance de l’attaque invite à la prudence quant aux annonces d’absence d’augmentation des niveaux de radiation à l’extérieur des sites touchés.
Le 16 juin, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a publié un point sur la situation en Iran, 3 jours après les bombardements de l’armée de l’air israélienne. Voici une synthèse des principaux éléments.
Une inspection surprise de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) a eu lieu les 7 et 8 avril 2025 sur le réacteur en démantèlement de Chooz.
Son constat est sans appel. Moyens matériels, délai d’alerte, système informatique, personnel mobilisé… EDF a-t-il tout prévu pour gérer une situation d’urgence ?
Iryna Gibert est une journaliste Ukrainienne qui vit à Lyon. En 1986, elle et ses parents habitaient à Kiev. Son père a été liquidateur lors de la catastrophe de Tchernobyl et elle a accepté de partager son témoignage que nous mettons en ligne, 39 ans après le début de la catastrophe.
Bruno Chareyron, conseiller scientifique CRIIRAD, a été interviewé par Fanny Germain, réalisatrice du documentaire « Tchernobyl : scénario de la pire catastrophe nucléaire » (50 min.), diffusé sur RMC Découverte le 17 avril 2025 puis disponible en replay.
S’il voit le jour, le Technocentre de Fessenheim engendrera une dissémination irréversible de radioactivité dans le domaine public. La CRIIRAD poursuit son argumentaire scientifique et approfondit les raisons de son opposition à ce principe. Méthode biaisée, critères arbitraires et manque de connaissances faussent les estimations des effets des radiations.