Les questions restent nombreuses sur l’impact réel de l’explosion. L'agence Rosatom a reconnu la présence de matières radioactives mais les autorités assurent qu'il n'y a pas eu de contamination. Dans la ville voisine de Severodvinsk, le niveau de rayonnement a été multiplié par 20. Aucun chiffre n'a été publié sur la contamination de l'air respiré par les habitants.
La CRIIRAD lance une pétition contre la banalisation de la contamination de l'eau potable. Les signatures viendront appuyer ses démarches auprès des autorités.
Mobilisez-vous, mobilisez vos parents, vos amis et vos collègues. Nous sommes tous concernés par la qualité de l’eau qui coule du robinet.
Nous avons tous le devoir de la préserver, pour nous et pour nos enfants.
La CRIIRAD dénonce la banalisation des contaminations en tritium et appelle citoyen∙ne∙s et associations à ne pas se laisser abuser par les comparaisons avec la référence de qualité de 100 Bq/l et, plus encore, avec la limite (supposée sanitaire) de 10 000 Bq/l.
Son courrier du 11 juillet 2019 demande, arguments à l'appui, une révision drastique des limites de contamination radioactives.
La CRIIRAD conteste, preuve à l’appui, le seuil de potabilité de l’OMS.
Elle appelle tous les habitant(e)s à vérifier le taux de tritium de l’eau qui sort de leur robinet. C’est relativement facile et c'est gratuit !
La CRIIRAD a mis en ligne la séquence 1 « Des citoyens face aux mensonges » du film « Invisibles Retombées » portant sur les retombées radioactives en cas de catastrophe nucléaire. Les trois autres séquences seront mises en lignes d’ici fin juillet (une par semaine)
De nombreux adhérents de la CRIIRAD l'ont interrogée sur la détection de niveaux anormalement élevés de tritium dans la Loire par l’ACRO Le texte joint regroupe un certain nombre de remarques sur la question de l’impact du tritium et fait suite aux communications de l'ASN et de l'IRSN qui ont tendance à banaliser la contamination en tritium des eaux destinées à la consommation.
La communication d’EDF ne rend pas compte des enjeux réels. L’incident pourrait en effet avoir de graves conséquences et son issue doit être suivie avec attention. Il pose de nombreuses questions sur la capacité d’EDF à exploiter « en toute sûreté » son installation et à tenir compte du fameux « retour d’expérience ».
Les réacteurs nucléaires de 900 MWe pourront-ils fonctionner au-delà des 40 ans définis lors de leur conception ?
Trente-quatre réacteurs sont concernés sur les 58 du parc électronucléaire français. C’est dire si la question est d’importance.
Elle alimente depuis plusieurs années, débats, publications et séminaires mais les apparences peuvent être trompeuses.