Jean-Pierre Santini, l’écrivain-éditeur est emprisonné depuis le 10 octobre sous le régime de la détention « préventive ». Contre l’arbitraire et pour servir de chambre d’écho à l’émotion partagée par de très nombreux auteurs de Corse ou d’ailleurs, Le Nouveau Décaméron (Albiana èditeur) ouvre ses colonnes.
À moins de vouloir viser l'autarcie et de fermer chaque nation à toute interaction avec les autres, l'apparition d'un certain relâchement optimiste me semble vraiment un aveuglement. Le seul pic à considérer est le pic mondial. Nous sommes encore loin de l'atteindre dans la montée, parler de descente c'est vraiment prémature.
Nous devrions nous demander non seulement comment surmonter les difficultés et les dangers immédiats, quelle que soit leur nature, mais aussi dans quel genre de monde nous vivrons lorsque nous les aurons surmontés.
L'épidémie de Coronavirus n'est pas seulement une urgence sanitaire mais aussi, sinon surtout, un syndrome social, dans certains cas, à la limite de la psychose de masse. Un syndrome qui révèle beaucoup sur la condition humaine à l'aube du troisième millénaire. Elle révèle les préjugés, fait ressortir les peurs inconscientes, déclenche les instincts agressifs.
La philanthropie et la charité peuvent-elles être la solution aux inégalités de la société? Y a-t-il une limite au-delà de laquelle notre responsabilité s'arrête?