Depuis l’annonce du vote de confiance du premier ministre François Bayrou le 8 septembre prochain, le taux des OAT LT fleurte avec les 4%. La France s’achemine vers un dérapage de 50-60 milliards d’euros en 2025. Les responsables de ces dérapages budgétaire ne sont pas les « boomers », mais bien le gouvernement qui n’est pas capable de tenir un budget.
Avec l’augmentation de la TVA à 20% sur les abonnements d’électricité et du gaz, l’Etat a du se résigner à diminuer la taxe CSPE pour ne pas alourdir les factures d’énergie, en mettant à contribution les collectivités locales …
Selon les médias cela devrait rapporter 4 à 5 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat. En réalité le gain sur l’impôt sur revenu des retraités devrait être inférieur à 3,3 milliards d’euros, tout en se mettant à dos les retraités (surtout les personnes seules) . Ce gouvernement Bayrou se serait encore une fois trompé de cible …
Les groupes de production d’électricité renouvelable n’ont pas été en capacité d’absorber la puissance réactive pour réguler la tension du réseau. Suite à des défaillances multiples le réseau Espagnol s’est effondré en 20 secondes. Le rapport fourni par le gouvernement espagnol met en évidence des incohérences avec les Grid Code ….
Que sa mise en place soit personnelle ou générale, il faudra 40 ans pour en voir les effets. Cet écran de fumée ne va pas résoudre les déficits à venir des régimes de base. À contrario la retraite complémentaire Agirc-Arcco se porte bien, c’est la gestion de l’Etat qui est à revoir ….
Il n’y a pas d’autre solution pour réduire drastiquement le déficit de l’Etat, il faut détricoter les mesures « sociale » qu’Emmanuel Macron a mis en place depuis son élection en 2017 : revenir à l’esprit du CICE, revenir sur la « suppression » de la taxe d’habitation, remettre la première tranche d’imposition à 14%, rationaliser la sous-traitance aux Opérateurs, etc …
L’Insee publie pour 2024 un excédent de 2,3 Md€ pour la Sécurité Sociale, alors que la Cour des comptes annonce un déficit de 15,3 Md€ !!. Serait ce pour justifier les économies sur les branches maladie et vieillesse pour le budget 2026 de la Sécurité Sociale ?
L’augmentation des pensions en 2023 va accroitre l’impôt sur le revenu des retraités, du fait du plafonnement de l’abattement forfaitaire (qui fait débat). L’Etat va augmenter ses recettes (impôt sur le revenu) en 2024, alors qu’il a augmenté les dépenses (pension de retraite) de la Sécurité Sociale en 2023. C’est ce qui s’appelle faire un transfert de fond ….
Le débat sur la suppression de l’abattement 10% n’est pas clairvoyant, car le plafonnement pour les retraités n’est pas pris en compte. En réalité les foyers des actifs les plus aisés payent moins d’impôt que les retraités. C’est la même erreur (ou volonté) que pour la diminution du taux de la première tranche d’imposition de 14% à 11%, les foyers les plus aisés sont encore un fois avantagés.
Cela fait deux années consécutives que l’Insee corrige le déficit public, et que l’Etat s’obstine à de pas faire de projet de loi de finances rectificative.
Selon l’organisme, la méthode pour calculer le déficit public est différente : on peut choisir celle qui nous convient, c'est comme pour la météo ….