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«Mesdames et messieurs, nous vivons dans l'un des plus beaux pays du monde. J'ai demandé à quelques journalistes qui m'accompagnaient au Brésil la semaine dernière: «Qui d'entre vous aimerait rester ici ?» Personne n'a levé la main. Tout le monde était content de rentrer en Allemagne dans la nuit de vendredi à samedi, surtout après avoir passé la nuit là-bas.» (13/11/2025)
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Imagens exclusivas da câmera corporal da PM no caso "Thainara Vitória" © TV Band Minas
Un an pile après la mort violente par la police militaire du Minas Gerais de Thainara, 18 ans, mère, noire, les juges Guilherme Heringer de Carvalho Rocha et Samira Rezende Trindade Roldão acquittent 11 policiers militaires et inculpent (!) 1 médecin, 2 infirmières et 2 aides-soignantes pour le décès, estimant que leur conduite avaient contribué à sa mort, même si cela n'était intentionnel.
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Un journaliste de radio, originaire du Pará, a déclaré avoir été agressé le 14 novembre par le maire de la grande ville de Parauapebas (Pará), Aurélio Goiano (Avante), lors de la COP30, à Belém. Avant l'agression physique, le maire avait déjà proféré plusieurs insultes à l'encontre de deux productrices de la radio, qui étaient également présentes sur les lieux.
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Partenariat brésilien de journalistes (De Olho nos Ruralistas) et ong FASE, «A COP dos Lobbies» pointe influences et conflit d'intérêts des entreprises du Brésil et multinationales dans les coulisses de la COP30. La norvégienne Norsk Hidro cotoie des brésiliennes, telles la minière Vale, l'agroalimentaire MBRF (Marfrig+Basil Foods), la sucrière Cosan, Suzano celulose, Banco Itaú et BTG Pactual.
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« Nous crions QUE LES RICHES PAYENT POUR LA CRISE CLIMATIQUE, car ce sont leurs entreprises qui envahissent et exploitent la terre, dévastent les forêts et polluent les eaux », tel est l'axe central du fondé et impeccable communiqué publié le 10/11/2025 par la Coordenação Anarquista Brasileira (CAB) via son Agência de notícias anarquistas (ANA).
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Le dimanche 2 novembre, alors que Lula da Silva visitait le village indigène Vista Alegre de Capixauã, en la Réserve extrativiste Tapajós-Arapiuns près de Santarém, le Mouvement Tapajós Vivo –formé de communautés indigènes, créé en 2009 pour lutter contre les impacts socio-environnementaux dans le bassin du fleuve Tapajós– a publié un communiqué condamnant impétueusement la présence du président.
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Le 11 novembre au soir, pendant la Marche mondiale pour la santé et le climat, une des principales mobilisations parallèles à la COP30, qui avait débuté pacifiquement dans les rues de la capitale de l'État du Pará a fini par dégénérer et être repoussée par des forces de sécurité lorsque les manifestants ont tenté de s'approcher de la zone officielle de la COP30.
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«On pouvait leur faire accepter les violations les plus flagrantes de la réalité parce qu’ils ne saisissaient jamais entièrement l’énormité de ce qui leur était demandé et n’étaient pas suffisamment intéressés par les événements publics pour remarquer ce qui se passait» (Eric Blair). Les polices du Pará, sur la troisième marche de la létalité policière au Brésil.
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En réponse au massacre policier (117 tués) du 28/10 à Rio, qu'a fait Lula da Silva ? Il a promulgué la loi 15.245/2025 qui renforce la protection des agents publics, crée de nouveaux délits liés à l'entrave à la lutte contre le crime organisé et augmente les peines de prison. Auteur de cette loi ? Le sénateur Sergio Moro (União Brasil, extrême droite), ex-ministre de la justice de Bolsonaro.
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VIDEO ■ Éviter que Florianópolis (550.000 hab.) «ne devienne un dépôt de personnes sans domicile fixe»: ainsi s'exprime le maire ultraconversateur Topázio Silveira Neto (PSD, droite), dans une vidéo. Selon l'édile, la mairie «renvoie» - en leur payant le billet retour - les personnes sans emploi ni logement qui arrivent dans la capitale de l'Etat de Santa Catarina, vers leurs villes d'origine.