BALIKPAPAN@PROTONMAIL.COM■WhatsApp (55) 71 88826417■Secrétaire de rédaction (free lance), c'est-à-dire journaliste: et je tweete, aussi, sur X (ex-Twitter), des faits.
Salvador (Bahia, Brasil) - Brasil Argentina AmSud
Partenariat brésilien de journalistes (De Olho nos Ruralistas) et ong FASE, «A COP dos Lobbies» pointe influences et conflit d'intérêts des entreprises du Brésil et multinationales dans les coulisses de la COP30. La norvégienne Norsk Hidro cotoie des brésiliennes, telles la minière Vale, l'agroalimentaire MBRF (Marfrig+Basil Foods), la sucrière Cosan, Suzano celulose, Banco Itaú et BTG Pactual.
« Nous crions QUE LES RICHES PAYENT POUR LA CRISE CLIMATIQUE, car ce sont leurs entreprises qui envahissent et exploitent la terre, dévastent les forêts et polluent les eaux », tel est l'axe central du fondé et impeccable communiqué publié le 10/11/2025 par la Coordenação Anarquista Brasileira (CAB) via son Agência de notícias anarquistas (ANA).
Le dimanche 2 novembre, alors que Lula da Silva visitait le village indigène Vista Alegre de Capixauã, en la Réserve extrativiste Tapajós-Arapiuns près de Santarém, le Mouvement Tapajós Vivo –formé de communautés indigènes, créé en 2009 pour lutter contre les impacts socio-environnementaux dans le bassin du fleuve Tapajós– a publié un communiqué condamnant impétueusement la présence du président.
Le 11 novembre au soir, pendant la Marche mondiale pour la santé et le climat, une des principales mobilisations parallèles à la COP30, qui avait débuté pacifiquement dans les rues de la capitale de l'État du Pará a fini par dégénérer et être repoussée par des forces de sécurité lorsque les manifestants ont tenté de s'approcher de la zone officielle de la COP30.
«On pouvait leur faire accepter les violations les plus flagrantes de la réalité parce qu’ils ne saisissaient jamais entièrement l’énormité de ce qui leur était demandé et n’étaient pas suffisamment intéressés par les événements publics pour remarquer ce qui se passait» (Eric Blair). Les polices du Pará, sur la troisième marche de la létalité policière au Brésil.
En réponse au massacre policier (117 tués) du 28/10 à Rio, qu'a fait Lula da Silva ? Il a promulgué la loi 15.245/2025 qui renforce la protection des agents publics, crée de nouveaux délits liés à l'entrave à la lutte contre le crime organisé et augmente les peines de prison. Auteur de cette loi ? Le sénateur Sergio Moro (União Brasil, extrême droite), ex-ministre de la justice de Bolsonaro.
VIDEO ■ Éviter que Florianópolis (550.000 hab.) «ne devienne un dépôt de personnes sans domicile fixe»: ainsi s'exprime le maire ultraconversateur Topázio Silveira Neto (PSD, droite), dans une vidéo. Selon l'édile, la mairie «renvoie» - en leur payant le billet retour - les personnes sans emploi ni logement qui arrivent dans la capitale de l'Etat de Santa Catarina, vers leurs villes d'origine.
Des conteneurs de 34 kg de mercure seraient commercialisés au Brésil pour environ 56.000 R$ (10.000 US$). Le prix d'un kilo varie entre 3.600 (645 US$) et 6.000 R$. Dense, il est stocké dans des flacons (plastique, PET) et aisément caché. Le Brésil n'a pourtant ni production ni importation officielles de ce métal: le Pérou, la Bolivie et la Guyane sont pointés du doigt dans une enquête.
Pour le philosophe et pianiste VLADIMIR SAFATLE et le député fédéral TARCISIO MOTTA (PSOL, gauche de la gauche), «la politique qui attend les Brésiliens repose sur la désensibilisation des masses par la peur, qui engendre la rage, qui se transforme en haine» tandis que «la visite d'autres gouverneurs d'extrême droite à Rio de Janeiro n'est que le signe que la formule sera répétée.»
Les cultures de soja envahissent le Brésil. Les producteurs d'alimentation privilégient le soja, qui bénéficie de financements privés, de subventions publiques et de ventes à l'exportation garanties. Le soja occupe déjà près de la moitié des terres agricoles du pays. Un coût écologique, un désastre environnemental et de santé publique occultés par tous les pouvoirs locaux et nationaux.