Je m'appelle Xavier, j’ai trente et un ans, je suis marié et père de trois enfants.
Isabelle, ma femme, a trente ans. Comme moi elle est informaticienne, nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l’EPSI, à Lyon, l’année de l’ouverture de cette école d’ingénieur, en 2004.
Isabelle et moi avons contribué à l’élection de François Fillon, il y a deux ans...
Les bilans des deux quinquennats du Sarkhollande, 2007-2017, dix longues années, sont largement déficitaires au sens économique du terme, socialement et moralement aussi. Un échec politique complet, rien ne manque !
L’exploit de Fillon de masquer son implication personnelle et son entière responsabilité dans les échecs de Sarkozy ne peut donc pas s’expliquer par quelque chose d’objectif...
A la veille du second tour des primaires de la droite et du centre, François Fillon anticipe sur sa très probable victoire.
Son projet politique prend de la consistance, la désignation de ses "ministrables" est lourde de symboles.
Fuites ou manœuvres ?
A vous de juger !
Par Bruno Painvin
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La soirée d’hier a été fatale, le débat entre Fillon et Juppé a définitivement ruiné une union que je croyais éternelle, solide, harmonieuse, équilibrée, en un mot un mariage indestructible à mes yeux d’enfant puis d’adulte. Mes grands-parents divorcent, la faute à Juppé, la faute à Fillon, qu’importe.
Une chose est certaine, c’est fou ce que ce débat a pu susciter comme passions. Fou !
La notion de reddition est d’actualité, elle est même spectaculaire au point d’être gênante et clairement inconvenante : les fans de Sarkozy qui rêvaient d’un « blast » susceptible d’éliminer tous ses concurrents se rallient ipso facto, sans gêne et sans pudeur, à l’ennemi d’hier, François Le Mou. Luc Chatel, Laurent Wauquiez, Eric Ciotti et plein d’autres.
N’oublions pas que si Fillon a gagné la primaire de la droite et du centre, il n’a pas encore gagné la Présidentielle.
Il reste 6 mois pour expliquer, et faire comprendre, que le « modèle Français » est strictement incompatible avec le programme de Fillon, comme l’eau et le feu.
Dans un contexte international des plus tendu, entre Trump et Poutine, coincé entre Orbàn et Erdogan, poignardé dans le dos par une Union Européenne dont personne ne veut plus, au beau milieu d’une guerre de religion planétaire qui philosophe, ici, à grand coups de rations de frites et de petits pains au chocolat, nous devons penser à nos enfants et à leurs droits !
A tous ceux qui, dans ces colonnes, se demandent encore à qui peut bien ressembler Trump, à la Le Pen ou au Sarkozy, je suis tenté de leur répondre que le populisme c’est Poutine, c’est Erdogan, c’est Hofer en Autriche, c’est Adam Walker en G.B.
Sarkozy et Le Pen, bien sûr, chez nous.