Le blog de celine.nogueira

Dans la myriade d’injonctions à voter pour ou voter contre, voter ou ne pas voter, c’est l’impossibilité du dialogue qui a raison, notre résistance à la reliance et à la résilience et c'est le règne de l'instinct de survie.

Peter Brook a dit de Yoshi Oida, qu’il est « un voyageur de l'espace et du temps. Il relie le passé à l'avenir, l'Est à l'Ouest. Son esprit flotte librement, mais en tant qu'artiste, il est ici et maintenant. »  Pour son plan culture destiné aux artistes, Le Président Emmanuel Macron, lui, veut se projeter et tout ré-inventer.

Presque cent ans après le visionnaire « Metropolis », roman dystopique de Thea von Harbou adapté à l’écran par elle et son époux Fritz Lang, l’histoire se met à l’ouvrage réaliste et déploie son expressionniste rage :  il faut faire tourner la Machine ! Coûte que coûte- ceci, tout le monde l’aura compris.

Tandis que je me remettais des discordances en chaîne de notre gouvernement qui s’entête - coûte que coûte- à faire tourner la « Machine », remontaient il y a peu à la surface de ma peau confinée quelques irritations enflammées-gages de covid ou de vieux démons à exhumer que je pensais trépassés.

Tandis que les symptômes d’un virus s’accumulaient dans ma chair, j’ai cherché tel le shakespearien Richard II, Roi destitué à l’antichambre de sa mort, comment - je cite - « comparer cette prison dans laquelle je vis, avec le monde ». Pour tout réconfort, je ne trouvai que le memento mori : souviens-toi que tu vas mourir !

Vous vous demandez comment remplir vos journées de confinement entre angoisses et asanas plus ou moins bien exécutés ? En vérité je vous le dis, arrêtez tout. La seule solution c'est de dormir.