Le blog de chris

Le « mauvais élève » n'est-il pas tout simplement un bon élève laissé à lui-même

Si Jean Vigo revenait parmi nous, j'en suis persuadé, il nous mettrait Zéro de conduite...

Voici la réponse que m'a donnée, il y a quelques années, un élève de 5ème à la question de savoir à quelle heure se préparaient mes élèves le matin pour partir au collège... Sept autres entendaient la sonnerie à 6h30, onze à 6h45 et les cinq derniers, les chanceux, à 7h. Je laisserai de côté les horaires de retour dans ce collège rural de 400 gamin·es.

Nos élèves, malgré tous les efforts remarquables des collègues professeurs d'école, puis de nos collègues professeurs d'arts plastiques et d'éducation musicale en collège, n'ont que très peu l'occasion de pénétrer les grandes "arènes de l'art".

Quand je pense à mon enfance, ce qui revient très vite et toujours, ce sont des moments accompagnés de visages, de bruits, de paysages, de parfums, de saveurs...

Une femme, toutes les femmes, doivent avoir le droit de choisir d'être séduisantes - ou pas - sans que cela signifie l'acceptation silencieuse de toutes les agressions.

C'est là une question difficile, "casse-gueule". Car même les plus grands chercheurs "prospectivistes" peinent à dessiner les contours de ce que pourraient être les métiers de demain.

La jeunesse aspire à être entendue, à participer à des actions collectives, à partager ses expériences, ses savoir-faire. Les femmes et hommes d'expérience feraient bien de modifier leurs attitudes à son égard.

Une véritable culture de l’accompagnement au « projet » est à mettre en œuvre collectivement dans nos établissements scolaires.