Ce texte était une réaction au billet de Gilles Kujawski sur l'incident Hanouna vs Boyard.
C'est devenu une réponse plus développée, où je mets mon grain de sel, en demandant si on ne risque pas de retrouver nos deux pitres, ou leurs clones, face à face au second tour de l'élection présidentielle 2032... Je n'ai pas de réponse, mais j'ai des questions!
Je fais partie d'un comité de grève qui tente de mobiliser les salariés, les chômeurs et les travailleurs indépendants d'une ville moyenne. Cette aventure humaine nous fait développer des savoir faire insoupçonnés. Jeudi 20 février, je me suis improvisé reporter sur la manifestation parisienne pour des collègues à 700 km de là. Une manifestation française vue à la manière de trip advisor...
En vue de la mobilisation de vendredi 24 janvier, j'ai envoyé un message aux collègues de mon lycée, voilà sa teneur. Pour le contexte, nous avons mis en place un comité de grève de l'éducation dans notre secteur, qui est très actif, et dont les actions obtiennent une large adhésion dans la population, mais les "activistes" restent minoritaires.
Leurs restrictions de moyens d'enseignement annoncés pour l'année scolaire 2019-2020 dévoilent la vraie nature de la réforme des lycées, et suscitent une contestation légitime.
Je suis partisan, pour l'éducation, de réformes ambitieuses, animées par une volonté d'émancipation de notre jeunesse et de justice sociale. La réforme Blanquer en est l'antithèse, selon moi, voilà pourquoi...
Je suis prof de lycée. Une «concertation» a lieu cette année dans mon établissement autour du «projet d’établissement». J’ai participé à un atelier sur l’orientation, où il était question de «fluidifier et sécuriser les parcours»; j'en ai tiré ces réflexions, un peu polémiques, sur ce que l’Éducation nationale attend des enseignants, et sur sa façon de mobiliser la main d'oeuvre enseignante.
Aujourd'hui, nous allons explorer le football à travers les « supporters » et leur gestion, pour découvrir que ces enjeux ont durablement marqué la doctrine du maintien de l'ordre en Europe, et que le « phénomène ultra », s'il peut sembler infra-politique, est bel et bien considéré comme un problème politique par les élites politiques et économiques.