Sortir une vitole de l’humidor. La palper, la renifler. L’inquiétude qu’elle ne soit pas à la bonne hygrométrie, malgré tous les soins qu’ont lui a consacré, du choix à la civette à sa niche douillette de cèdre d’Espagne.
Je ne suis ni historien, ni intellectuel. Je suis un citoyen de base, simplement attentif à l’actualité et passionné d’histoire. Le conflit au Moyen-orient n’est pas récent. Il a commencé bien avant ma naissance. Ça fait 77 ans que ça dure.
Allez. Je me lance. Disons que depuis 41 ans nous avons un problème. Je date ça, à tort ou à raison, des élections européennes du 17 juin 1984. Depuis, le p’tit commerce familial Le Pen a fait son gras tranquillou jusqu’à tenir, désormais, un hypermarché.
Ça sent la rentrée. Ordinaire, avec son lot habituel de factures obèses, vue qu’elles ne sont pas abonnées à Comme j’aime, les bombes qui tombent un peu partout sauf sur nos tronches, du moins jusqu’à présent, le retour de Cyril Hanouna (mais est-il jamais vraiment parti?), les politiciens qui veulent nous convaincre que ça sera mieux demain sans nous garantir que ça sera moins pire qu’hier.
Les plus anciens se souviennent de la guerre des « deux amis de trente ans ». Les plus jeunes la découvriront dans ce billet. En 1986, Mitterrand est contraint à la cohabitation après la défaite de la Gauche aux législatives. Jacques Chirac, leader de l’opposition, devient premier ministre. Les deux hommes s’opposent à la tête de l’État.
Dans les courriers des lecteurs de certains journaux régionaux, nombreux sont ceux qui appellent à la neutralité de la France face à l’agression russe contre son voisin ukrainien, un exemple dans la Voix du Nord du 20 février 2024: "On donne des milliards pour armer la guerre en Ukraine qui vont être dilapidés pour rien. On aurait dû rester neutre dans ce conflit."
Nombreux sont les billets qui se multiplient, sur Mediapart et ailleurs, qui appellent à faire barrage au Front national. Dans certains cas, les auteurs exposent posément leur point de vue, tout à fait respectable. Mais d’autres s’adressent aux supposés abstentionnistes ou partisans du vote blanc, dont je suis, sur un ton faussement amical, en réalité, plein de condescendance.