Des vestiges archéologiques datant de 6000 ans et de Babylone mentionnent déjà clairement la vigne et le vin. Avant d’être, bien plus tard, peuplée par des Chiites qui ont cassé récemment tous les magasins où les derniers chrétiens de Bassora vendaient un peu d’alcool et de vins, les ancêtres, la Mésopotamie abritait des Arabes des Marais glorifiant le jus de la vigne.
Un jour, grimpant à pied vers le sommet les somptueux vestiges de l’ancienne ville inca du Machu Picchu, au Pérou, j’ai rencontré un homme d’origine indienne qui, avec un gros bâton creusant à peine un trou, enfouissait vaguement des pommes de terre dans une terre pierreuse. Il assurait que ce petit geste suffisait à lui garantir une belle récolte de papas.
Depuis qu’il appuie sa célébrité vacillante sur la négation, souvent maladroite et toujours provocatrice, du réchauffement climatique comme de ses origines humaines et industrielles, je me demande si Claude Allègre, l’ancien mammouth de l’éducation nationale, possède un jardin.
Avec le printemps, celui des jardiniers pas celui du calendrier, le cauchemar du gazon est de retour. Tout au moins pour qui pense qu’un jardin doit imiter une moquette de salon.