Dans les jardins de France, même dans sa partie septentrionale, les piments offrent depuis quelques jours les minuscules fleurs blanches qui laisseront bientôt place à des petites gousses vertes qui rougiront rapidement et donneront de belles couleurs à ceux qui le croqueront imprudemment à pleines dents en pensant que nos climats ne peuvent produire des légumes aux saveurs sauvages. Encore un cadeau latino-américain
Les campagnes électorales ne sont jamais favorables à la faune sauvage, les ministres de l’écologie profitent toujours de ces périodes politiques tendues pour faire plaisir aux chasseurs, à Chasse Pêche Nature et Tradition et aux organisations agricoles nationales ou locales rattachés à la FNSEA. Une voix est une voix, surtout quand elle traîne tout prés de sa tendance politique, les fédérations de chasseurs et les syndicats agricoles dominant ne faisant guère mystère de leur proximité avec la droite, mais sont souvent tentés par l’extrême de la droite.
Voici donc (re)venue la période de l’année au cours de laquelle, les coquelicots et les bleuets se réfugient dans les fossés et les bordures des champs débarrassées de toutes « mauvaises herbes », c’est à dire privés de la moindre biodiversité par quelques kilogrammes des 85 000 tonnes de pesticides et désherbants dont la France inonde ses champs, ses bords de route et, hélas encore, ses jardins.
Le mois de mai est l’un des meilleurs des mois, au moment où leurs fleurs des lilas se fanent inexorablement, pour célébrer le premier des naturalistes-voyageurs français, Pierre Belon.
La « menace » de grippe porcine commence à affoler les foules. Comme si les cochons mexicains et américains étaient déjà partis à la nage vers l’Europe...pour nous envahir avec une grippe qui n’est pas plus porcine que bovine.
Il neige sur mon jardin des bords de Loire, neige de pétales de cerisiers, de pêchers, de merisiers, d’abricotiers et surtout, tant il est fantastique cette année, de mon cerisier de Sibérie.