Dimanche matin, Elliot, mon chat des Chartreux, si l’on croit les éternels ronchons du changement d’heure, aura été gravement traumatisé d’attendre ses croquettes une heure de plus.
Les feuilles mortes ne se ramassent évidemment pas à la pelle (essayez donc !), contrairement à que chantaient Montand et Mouloudji, mais au râteau ou au râteau-balai. Encore que, question quasi existentielle : faut-il vraiment les ramasser ? La nature, même jardinée, par définition, ne peut pas être un « endroit propre » ?
Un jour viendra sans doute où notre oracle élyséen buveur d’eau organisera la restriction au vin que par ukase de la loi il faudra boire avec encore plus de modération qu’aujourd’hui. Ainsi se profile la société hygiéniste et puritaine qui prétend de plus en plus organiser notre vie tout en laissant les industriels et la grande distribution proposer aux consommateurs –quand ils ont le choix- des aliments mortifères et grossisseurs, chargés d’huiles exotiques et hydrogénés, de graisses, de sucres, de féculents, d’imitations de vitamines et de conservateurs et émulsifiants divers : regardez bien une boite de cassoulet ou de petits salés aux lentilles et vous constaterez que la proportion de viandes mal identifiées oscille entre 18 et 22 % .
Tandis que les vendanges se déroulent déjà avec trois ou quatre semaines d’avance par rapport à leurs dates d’il y a cinquante ans, tandis que les vignerons alsaciens se demandent ce qu’ils vont faire des 2,5° en trop de leurs vins, tandis que tous les responsables d’AOC s’interrogent sur quelques hauteurs ils vont devoir déménager leurs ceps, tandis que