Le Collectif Roosevelt appelle à l’abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, symbole de la négation d’un enjeu fondamental : la transition vers une société plus juste et durable. Ce projet est incompatible avec les engagements pris lors de la COP21. Les alternatives à ce projet d’aéroport sont pourtant légion et certainement plus créatrice d'emplois pérennes !
Alors que la crise politique s'approfondit, les "nuits debout" et d'autres manifestations montrent une forte prise de conscience de nos liens de résistance et de solidarité. C’est ainsi que la journée de la transition citoyenne du 24 septembre se veut un lien puissant entre toutes les coordinations de réseaux qui préparent cet événement. Chacun parviendra-t-il à dépasser ses éventuels désaccords ?
Il est inconcevable qu’un projet aussi important soit adopté par la représentation nationale –voire, lui soit imposé- dans la précipitation. De plus la mise en cause du code du travail et le dumping social n’amélioreront pas la situation de l’emploi. Pourquoi ne pas examiner d’autres pistes ? Comme des incitations à réduire le temps de travail pour créer ou sauvegarder des emplois !
Loi travail : le Collectif Roosevelt et le Pacte Civique proposent, dans cette lettre ouverte au Premier Ministre, une sortie par le haut avec la convocation d’une conférence sociale. Notre point de vue est que même si la loi est repoussée, voire rejetée, cela ne règlera pas le problème de fond central, c’est-à-dire la lutte contre le chômage.
Le droit du travail, ce n'est pas que le Code, ce sont aussi les conventions et la jurisprudence. Et si l’ensemble est complexe, c’est d’abord parce qu’il doit s’adapter à une réalité économique et sociale qui l’est également. Le projet ne répond pas à l'objectif de simplification du droit, bien au contraire, le droit du travail et la protection sociale doivent évoluer... pas être déconstruits.
Nous avons décidé de vous présenter les thèses du livre « Le Minotaure Planétaire » de Yanis Varoufakis, ex ministre grec des finances et surtout économiste, car il offre un éclairage nouveau et intéressant à la fois sur le monde politique et économique depuis 1945 et la période actuelle où les « crises » se juxtaposent depuis 2008.
Nous sommes pris dans une course de vitesse : alors que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère augmente depuis 200 ans, provoquant le réchauffement de la planète, les réponses de nos décideurs politiques sont largement insuffisantes.