La Hongrie et la Pologne offrent des exemples de ce que c’est qu’un pays victime des ravages des délires de l’extrême droite. Médias, Universités, Musées, Justice…, tout ce qui sert de point de référence est tombé. Le pouvoir étend son emprise jusque dans les têtes des citoyens. Les familles, les amis, les voisins ne peuvent plus se parler. La démocratie semble devenue impossible.
Les différents courants de gauche se laissent définir par une droite qui ne trouve plus de limite. Leurs représentants non seulement laissent les militant·es, les citoyen·nes qui portent un espoir d’un monde plus juste et plus vivable insulté·es, mais ils regardent sans rien dire les plus fragiles de la société accablé·es par la droite. – Petit manuel à l'usage des partis de gauche pour emporter la bataille culturelle et à terme les élections...
On peut imaginer que le déclin de la France qui inquiète tant la droite vient de là, du fait d’avoir achever des milliers de républicains pour ne pas se poser la question de la République. Un pays ne peut pas se relever d’une telle honte sans un examen radical de sa conscience et de ses fautes.
En fermant les yeux sur le massacre des communeux, en l'encourageant même, la droite montre ce qu'elle est, une caste tribale et xénophobe qui ne sait que défendre ses propres intérêts quel qu'en soit le prix. La République née de ce massacre, la République aujourd'hui, est forcément monstrueuse.
Que peut justifier une telle férocité contre les communeux ? D’avoir voulu protéger les plus fragiles de la société ? D’avoir tenté une gestion plus honnête de la chose publique ? L’éducation gratuite des enfants du peuple ? De meilleures conditions de travail pour les ouvriers ? Qu’est-ce qui peut venir nourrir cette volonté folle de détruire et d’anéantir ?