Martine Le Pen, martyre transpercée par les flèches de la justice… «La France est-elle encore une démocratie?» chevrote Eric Ciotti, le chauve qui peut peu. «Je suis Marine», clame sur X Viktor Orban, formule très audacieuse pour un premier ministre qui voue les transgenres aux flammes de l’enfer. Référence en matière de droits humains, Poutine dénonce «une violation des droits démocratiques».
La vague des extrêmes qui submerge notre époque emporte tout sur son passage: la décence, le débat, la science, l’information. Aux Etats-Unis, en Israël, en Turquie aujourd’hui et demain, ailleurs, ses flots brunâtres menacent la démocratie. Une digue la protège encore: le juge. Mais elle paraît bien fragile.
La vague des extrêmes qui submerge notre époque emporte tout sur son passage: la décence, le débat, la science, l’information. Aux Etats-Unis, en Israël, en Turquie aujourd’hui et demain, ailleurs, ses flots brunâtres menacent la démocratie. Une digue la protège encore: le juge. Mais elle paraît bien fragile.
A quoi ça sert la poésie? A rien. C’est pourquoi elle est indispensable. Puisqu’au Printemps, la société médiamercantile autorise une petite fenêtre par an aux gambades des Chevaleresses(1) et Chevaliers de l’Inutile, profitons-en. Au moment où les mots sont souillés par le gras babil des trumpiens, la poésie donne de l’air à celles et ceux qui étouffent en ce très bas monde.
A quoi ça sert la poésie? A rien. C’est pourquoi elle est indispensable. Puisqu’au Printemps, la société médiamercantile autorise une petite fenêtre par an aux gambades des Chevaleresses(1) et Chevaliers de l’Inutile, profitons-en. Au moment où les mots sont souillés par le gras babil des trumpiens, la poésie donne de l’air à celles et ceux qui étouffent en ce très bas monde.
Les flots bouillonnant des médias divers et avariés convergent pour nous submerger de désespoir, de déprime, d’angoisse. C’est le but visé par la déstabilisation clownesque ourdie par le couple méphitique Trumpine-Poutrump et exécutée par les trolls de la fachosphère, faux patriotes et vrais collabos avant l’heure.
Elèvera-t-on un jour, sur les places européennes, une statue au couple Trump-Vance ? Si notre continent parvient à surmonter son actuel état de faiblesse, sans doute faudra-t-il remercier ces deux chef mafieux de nous avoir rappelé que toute vassalité se paie un jour ou l’autre, au prix fort. En fin de compte, les Etats-Unis risquent de regretter d’avoir perdu leur statut de puissance protectrice.
« Ça fera de la bonne télévision ». C’est la leçon tirée vendredi par le capo dei capi Donald-Face d’Orange après avoir tendu à Volodymyr Zelensky son piège d’une brutale perversité. La chose n’aura étonné que ceux qui se faisaient encore des illusions sur le caractère fascistoïde et néoféodal du trumpisme.
« US go home! » Les plus vieux écraseront peut-être une larmichette en se rappelant ce slogan qu’ils traçaient d’une main plus ou moins habile sur les murs des villes d’Europe. Contre la guerre étatsunienne au Viet-Nam. Contre le modèle de société imposé par l’Oncle Sam. Allez, du balais, les Ricains! Eh bien, plus d’un demi-siècle plus tard, nous y voilà. « US » est vraiment « go home »!
Prononcé à Munich le jour de la Saint-Valentin, le vice-président des Etats-Unis Vance n’a pas susurré ses mots doux aux oreilles européennes. Mis à part sa grotesque attaque contre les prétendues atteintes à la liberté d’expression en Europe, ce personnage à l’allure renfrognée a dit tout le mépris qu’il voue à notre continent. Les americanolâtres de l’Europe savent maintenant à quoi s’en tenir.