Considérée longtemps comme une question mineure, l’égalité des droits de tous les citoyens indépendamment de leur sexualité est au centre de la campagne politique actuelle. Selon un sondage IFOP[1], les gays et les lesbiennes auraient « une conscience politique plus aiguë avec une capacité à se positionner politiquement plus élevée que la moyenne ».
« Un éléphant qui accouche d'une souris » ou « beaucoup de bruit pour rien ». Voici la présentation, en deux lignes, de cette nouvelle révision des lois de bioéthique. Après plusieurs années de débat et des dizaines de rapports officiels, la loi a été finalement adoptée avec deux ans de retard (n° 2011-814 du 7 juillet).
La crise globalisée a mis en évidence la dérive oligarchique de nos démocraties. Nous continuons à nous «lever tôt» et à «travailler plus» pour en définitive gagner moins et perdre, au passage, quelques heures de sommeil. Nous ne pouvions pas toutefois nous plaindre, heureux que nous sommes d'avoir encore un emploi!
La deuxième révision des lois de bioéthique confirme la place exorbitante de l'Etat dans les domaines relatifs à la disposition de la vie et du corps y compris lorsque cette maîtrise est exercée par l'individu directement concerné.
Au cours de cette année aura lieu la deuxième révision des lois bioéthique. Alors que depuis 22 ans l'Espagne permet aux femmes célibataires d'accéder à la procréation assistée et que depuis 2006 la présomption de paternité s'applique également aux couples de lesbiennes dont l'une devient mère par insémination avec donneur, en France nous continuons à débattre du bien fondé de l'égalité des filiations.