Nous vivons un siècle lourd de périls où les tenants de l’ordre néolibéral ont déclaré la guerre aux peuples de la terre. Guerre sociale, guerre économique, guerre militaire, guerre contre l’environnement. Partout leurs saccages laissent les populations meurtries et sacrifiées pour de vils intérêts, que Goya, en son temps, dénonçait déjà dans le « Tres de Mayo » et les « Désastres de la guerre ».
Les connivences du pouvoir politique et financier aux affaires du vieux monde témoignent chaque jour de leur mépris pour les populations et la démocratie. Partout la nostalgie impérialiste de la domination s'impose comme sauvetage de la mondialisation sauvage. Ne laissons pas le saccage et la peur nous plonger en eaux troubles et relisons plutôt Le radeau de la Méduse° du génial Géricault.
Il y a 200 ans naissait un des plus grands poètes du XIXème siècle Charles Baudelaire qui n’aura vécu que 46 ans. Toute une jeunesse pour produire une œuvre poétique magistrale : Les fleurs du mal.
Les consommateurs qui avaient déjà commencé à douter de la sécurité alimentaire, voient redoubler leur inquiétude en période de pandémie. La multiplicité des informations en circulation, le marketing alimentaire ont contribué à rendre complexe la compréhension de ce qu'est une nourriture saine dans un contexte d’accroissement du surpoids et de l’obésité
Les Bières en visio sont comme le théâtre en vidéo, c’est sympa mais bon...
Il faudrait tenter de faire la liste : tout ce qui nous manque, tous ceux qui nous manquent. Pour des moments partagés, il faut des corps, des odeurs, du froid, du chaud, un rapport à l’espace, enlever une veste, se frôler sans le vouloir.
Le spectacle vivant fut l’un des premiers impactés et sans doute l’un des derniers à pouvoir reprendre ses activités. Pendant que le théâtre, la danse, la musique envahissent nos vies confinées et numériques, les artistes et les compagnies commencent à faire leurs comptes. La crise sanitaire aura des conséquences terribles pour un secteur complexe qui mêle de fortes disparités.
Cette pandémie, dont on ne connaît pas encore le dénouement, a ceci d’extraordinaire qu’elle réalise ce que tout le monde savait. Le confinement et les ruptures de chaînes d’approvisionnement provoquent une baisse brutale de la production.