Écrivain, réalisateur, punk rock, sousveillance et contre-filatures, David Dufresne vient de réaliser « Un pays qui se tient sage », son premier long métrage au cinéma, soutenu par la Quinzaine des réalisateurs1…
de Cannes 2020.
Auparavant, il a publié « Dernière sommation » (Grasset, 2019), son premier roman, après une dizaine d’ouvrages d’enquête dont « On ne vit qu’une heure, une virée avec Jacques Brel » (Le Seuil, 2018) et « Tarnac, magasin général » (Calmann Lévy, Prix des Assises du Journalisme 2012), salué comme « un petit chef d’œuvre » par Le Monde.
En 2019, il a a reçu le Grand Prix du Journalisme 2019 aux Assises internationales du Journalisme pour son projet Allo Place Beauvau sur les violences policières, travail reconnu par l’ONU, le Conseil de l’Europe et le Parlement européen.
Il a remporté le World Press Photo 2011 catégorie œuvre non linéaire pour son webdocumentaire Prison Valley (avec Philippe Brault), qui lui a ouvert les portes du MIT Open Documentary lab, où il fut artiste en résidence deux années.
C’est l’une des chevilles ouvrières – et de direction – de la France Insoumise. A LFI, on dit le «coordinateur», parfois «le nettoyeur». On a épluché le programme de l’Union populaire, parlé du fascisme qui vient, d’opacité interne du mouvement FI, de Gaza, des médias, et de gauche de gauche. Son audition a duré 2h30. Un entretien rare.
C’est un petit livre, immense par sa portée. C’est la réédition du programme du Conseil national de la Résistance, Les jours heureux, invoqué par ceux là mêmes qui le piétinent1. C’est une préface signée de la secrétaire générale de la CGT, qui sonne l’alarme:
Il y a trois ans, Au Poste naissait. 36 mois plus tard, c’est plus de 430 invité·e·s, des centaines d’émissions, des milliers d’heures, toute une communauté (d’esprit, mais pas seulement) qui se déploie. Des lives sauvages et des entretiens de fond.
Montage: Euryalisation
Il y a trois ans, « Au Poste » naissait. 36 mois plus tard, c'est plus de 430 invité·e·s, des centaines d'émissions, des milliers d'heures, toute une communauté (d'esprit, mais pas seulement) qui se déploie. Des lives sauvages et des entretiens de fond.
Lenaïg Bredoux vient de prendre la co-rédaction en cheffe de Médiapart. Sous son impulsion, Médiapart (quatre fondateurs hommes, une fondatrice) a mené le combat #MeToo plus que n'importe quel titre de presse. #MeToo, la révolution sociale. #MeToo, le renversement total. Mais aussi #MeToo, le retour de flamme.
A Albi, rencontre entre Plenel et Valeur Anarchiste. Ensemble, ils parlent de «Au Poste», le média de David Dufresne. Et ça donne ça! Un immense merci aux deux.
Des mois que j'écrivais, frénétiquement, cette petite fable d'un monde fascinant et fascisant: le nôtre. Au cœur des pouvoirs (médias, État, ultras), de la société du spectacle, de la #Presidentielle2022 et d'une... guerre qui vient d'éclater. «19h59» (Grasset)
Le 18 novembre, c'était le procès à Paris du commandant divisionnaire Dominique Caffin. Le 20 avril 2019, seul « le chef » (à l'audience, l'homme a insisté sur son rôle de chef, et c'est bien le problème) a foncé sur Mélanie Ngoye-Gaham. Compte rendu d'audience.
Ce vendredi, c’était le grand jour au tribunal judiciaire de Paris. Les agissements d’Alexandre Benalla et de son acolyte Vincent Crase, place de la Contrescarpe, le 1er mai 2018. Amusante, instructive et (enfin) singulièrement politique, cette audience a beaucoup raconté les turpitudes républicaines.
En ce jour de confinement 3, au Sénat, il se trouvait des représentants du peuple pour démolir nos/leurs libertés. Le spectacle était terrible. C’était affligeant. Drones pour tous, et pour tout ; reconnaissance faciale qu’on s’interdit d’interdire ; privatisation de la sécurité. Et article 24 adopté.