Dans son discours de clôture du Grand Débat National, le Président Macron veut nous faire croire que la Cour des Comptes va chiffrer l’évasion fiscale des très grandes entreprises.
Notre combat pour contrer l’évasion fiscale des très grandes entreprises n’a pas fait partie des questions du grand débat. Les 208 000 signataires pour « Faire passer une loi pour contrer l’évasion fiscale » sont ignorés par le gouvernement. Il est urgent de financer : transition énergétique, autonomie alimentaire, accès pour tous à la santé. Sinon, avec l’effondrement viendra la violence.
Ma femme, c’était pourtant pas son truc, jusque-là la politique traditionnelle … Mais là, elle me dit qu’elle ne peut plus déléguer à d’autres sa responsabilité de citoyenne et que ce parti des souverains libéraux est bien le seul qui lui semble avoir du sens.
Et si elle avait peut-être raison... pour une fois ?
Les 208 000 signataires de la pétition, complotistes ou pas, l’opinion de Dominique Seux ne les ralentira pas, continuent à exiger la loi de transparence fiscale pour les grandes multinationales. Utopique ? Pas sûr depuis l'exemple Vodaphone.
Aux procès internationaux de ce crime contre l’humanité, de nombreuses ONG seront appelées à témoigner.
Qui seront les inculpés? Les dirigeants qui ont cautionné les politiques et les pratiques économiques qui pillent et ravagent…parmi eux les dirigeants actuels de l’Europe, des Etats-Unis et de la Chine, Juncker, Trump, Xi Jinping.
Deux questions devront leur être posées lors de ces procès.
La déclaration de 1789 inscrit un droit de résistance à l’oppression. En 1793, l'insurrection est, pour le peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. Mais en 1810, le Code Napoléon prévoit de punir les insurgés. En 1992 la loi devient même plus répressive. Retournons en 1793 !
En 1517, révolté par les indulgences, Luther rappelle le message fondamental de l’Évangile : pour que l’homme soit sauvé la seule grâce de la part de Dieu lui suffit.
500 ans après, un nouveau système marchand mensonger s’est mis en place, ses prêtres sont les défenseurs de l’idéologie d’un marché tout-puissant.
Mais une économie sous le signe de la joie est possible.
La loi Sapin n’écorne juste qu’un peu l’évasion fiscale des grandes entreprises. Le 8 décembre 2016, notre conseil constitutionnel repousse ce qu’il restait d’efficace dans la loi Sapin II en faisant primer la liberté des entreprises devant celles des citoyens. Cette interprétation de notre constitution est malhonnête. Protestons auprès du conseil constitutionnel et du Président de la république.