Le massacre de Sainte-Soline (il faut bien appeler les choses par leur nom) est riche d’enseignements. Parmi eux, l’indication que le capitalisme bascule de la prédation vers la vampirisation.
Les chiens de garde s’érigent en garants de vertu (et du capitalisme), sûrs d’être les uniques détenteurs de la morale. Lorsqu’ils interrogent quelque syndicaliste ou élu de l’opposition (de gauche), ils demandent de condamner les violences (des manifestants). Cette tartufferie crasse est devenue insupportable, elle est encore une violence supplémentaire.
Certains aspects des élections peuvent se comparer à un tournoi de foot : plusieurs équipes entrent en lice, et à la fin une seule gagne. Joie et déception se partagent alors entre les supporters. Mais ici, une énorme différence se fait jour : à la fin du match, la vie reprend son cours habituel, tandis que les élections débouchent sur des changements très concrets au quotidien.
Il existe deux façons de nommer les choses : soit l’on applique une définition sur l’objet, soit l’on examine l’objet et l’on cherche la définition qui lui correspond au vu de ses caractéristiques. Regardons ce qu'il en est de la "retraite à 65 ans".
A l’heure où le réchauffement climatique menace de détruire la seule planète sur laquelle nous puissions vivre, sans remplacement possible, curieusement le Grand Remplacement occupe une place importante dans la présente présidentielle.
Ce billet se veut un argumentaire pour l'union des candidatures afin, d'un côté, d'éviter le pire à venir et, de l'autre, de permettre à la gauche d'être présente au second tour de la présidentielle.