Dominique Bertou

Monteuse et réalisatrice de films documentaires, formatrice dans le même domaine.

Ivry sur Seine - Val de Marne - France

Sa biographie
Monteuse de films documentaires pendant 30 ans. Réalisatrice de films documentaires depuis 20 ans. Auteur-réalisatrice de "Tempo tiembo", un film documentaire diffusé sur France3 National, dans le cadre de l'émission "Saga-cités" - 2000. Les "Tempo tiembo" sont de jeunes RMistes de l'ile de la Réunion1 qui ont pu se former à la pratique de la musique traditionnelle de leur île : le maloya. A l'issue de leur formation, ces jeunes se sont produits durant les festivités qui ont célébré le 150 ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage à la Réunion. La musique qu'ils ont appris à jouer, a en effet été inventée par les esclaves. Longtemps interdite, le maloya s'est maintenu grâce à l'acharnement de militants culturels qui ont entretenu la flamme. Au début des années 1980, elle a pu sortir de la clandestinité. Auteur-réalisatrice de "Ma ville est un songe", documentaire diffusé sur France3 Région - Lauréat des Etoiles de la Scam 2012. Ce film relate 80 ans de l'histoire sociale d'Ivry sur Seine, il est recentré sur les modalités de rapprochements entre chrétiens et communistes et autour d'une personnalité mondialement connue : Madeleine Delbrêl. C'est en effet à Ivry que cette militante chrétienne, aujourd'hui en voie de béatification (elle a été désignée "vénérable", avant dernière étape avant la béatification) a vécu les 30 dernières années de sa vie. Au sein de son travail social, elle a fréquemment rejoint les communistes ivryens et a rejoint certaines de leurs actions. Auteur-réalisatrice de "Un été à Olympos". Un documentaire tourné à Olympos, village grec isolé de l'île de Karpathos. En ce lieu, qui a conservé ses traditions culturelles de musique et de chant improvisé, toutes les générations se retrouvent l'été autour de pratiques artistiques impliquant aussi bien les villageois que les membres de la diaspora. Il ne s'agit en rien de produire des spectacles pour touristes, les musiques et chants pratiqués à Olympos constituent avant tout un immense réservoir d’énergie collective, déployé pour maintenir un lien profond entre tous : villageois et émigrés. En restant une communauté culturelle soudée, le village a pu échapper à la mort.
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