Historien et journaliste indépendant, spécialiste des relations internationales et notamment du Proche-Orient, animateur bénévole de La Chance.
Paris - France
En 2012, j’ai voté et appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Cinq ans plus tard, je n’en ferai pas de même pour le leader de la France insoumise (FI). Je partage évidemment une bonne partie de son programme. Mais, au fil des dernières semaines, mes divergences avec ses prises de position n’ont cessé de s’approfondir.
L’horreur de Toulouse et de Montauban comme sa manipulation électoraliste le confirment : le racisme, en particulier l’antisémitisme et l’islamophobie, sont des poisons redoutables, qu’il convient plus que jamais de combattre – dans la perspective de changements démocratiques en France et dans celle d’une paix juste et durable au Proche-Orient.
Voici un communiqué de la Société des réalisateurs de films (SRF). Les faits qu'il dénonce posent, une fois encore, cette question : le ministre des Civilisations supérieures entend-il ramener la démocratie française à un stade... inférieur ?
L’interdiction du colloque de Paris 8 par le président de cette université, à la demande de Richard Prasquier, pose à nouveau cette question : qui a peur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) ?
Nouvelle victoire pour l’équipe d’«Un œil sur la planète» : le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) estime que son travail pour l’émission intitulée «Un État palestinien est-il encore possible?» est – je cite – «respectueux des règles déontologiques inscrites dans le cahier des charges de France Télévision».
Je voudrais revenir sur le débat entre Meïr Waintrater et moi sur Facebook à propos de l’« Affaire Prasquier », et pousser un peu plus loin la réflexion. Sur les faits, il n’existe plus le moindre doute. Le 20 décembre, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) accuse Salah Hamouri, à peine libéré de près de sept ans de prison, d’avoir déclaré que le rabbin « Ovadia Yossef mérite la mort ».