Historien et journaliste indépendant, spécialiste des relations internationales et notamment du Proche-Orient, animateur bénévole de La Chance.
Paris - France
Une augmentation de 74 % des violences antisémites en 2018 : ce chiffre a frappé l’opinion. Il peut provoquer un choc salutaire. À condition de le resituer dans une analyse d’ensemble qui ne confonde pas l’insupportable action de petites minorités et l’opinion de l’immense majorité de nos concitoyens.
Francis Kalifat, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), se vante d'avoir dialogué à Vienne avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz. Mais il oublie de préciser que celui-ci a intégré à son gouvernement six ministres du parti néonazi FPÖ ! On ne peut à la fois parler au nom des Juifs de France et traiter avec les héritiers du IIIe Reich.
Autrefois, en France, à chaque passage à niveau, un panneau mettait en garde piétons et automobilistes : « Attention, un train peut en cacher un autre. » Quiconque s’intéresse au dernier livre d’Éléonore et Eytan Bronstein, "Nakba. Pour une reconnaissance de la tragédie palestinienne en Israël" ([1]), devrait être également prévenu : « Un livre peut en cacher un autre. »
Des personnalités de tous horizons dénoncent le caractère inique de la loi sur l'Etat-nation votée en juillet dernier par le Parlement israélien. Et appellent à l'égalité de droit de tous les citoyens israéliens sans distinction d'origine ethnique.
Dimanche, Francis Kalifat a utilisé la tribune de la Journée à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites pour m'attaquer ad hominem. Voici ma réponse.
Que ferait Sergio Vittorio/Serge Victor si je n'existais pas ? Une fois par an, il rédige un réquisitoire long comme un jour sans pain pour me clouer au pilori destiné aux "anti-mélenchonistes primaires". Avec une technique simple: opposer un texte de Jean-Luc Mélenchon à un autre. Et comme celui-ci varie... Après quoi il refuse de publier ma réponse !
Un sondage n’est qu’un sondage. Mais les enquêtes dont on trouvera ici les liens, réalisées par deux instituts considérés comme sérieux, ont été étonnamment peu médiatisées. Et pour cause : elles confirment la dégradation sensible de l'image d'Israël dans l'opinion française.
Certains reprochent à la gauche d'avoir sous-estimé la montée du racisme et notamment de l'antisémitisme. Je ne prétends pas en avoir personnellement toujours pris la pleine mesure. Mais quand même: en préparant un débat, j'ai retrouvé ce texte que j'avais écrit pour la revue "Regards" en juillet 2012. Donc il y a presque six ans. Le lecteur appréciera
Annette Wieviorka, je vous connais depuis des décennies et j'ai pour vous sincèrement beaucoup d'estime intellectuelle : on compte sur les doigts d’une main les meilleur(e)s historien(ne)s de la Seconde Guerre mondiale et du génocide nazi. Mais...