Le projet de fusion des deux départements alsaciens fera l’objet d’un referendum le 7 avril 2013. Le principe semble acquis par la majorité de l’échiquier politique, mais gauche(s) et droite(s)1
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locales ont entamé un débat vigoureux sur les modalités de la fusion, notamment sur la localisation des diverses instances. Les opposants sont issus surtout de la gauche (urbaine) – mais parfois plus réticents qu’opposés. En cela, cette expérience sera attentivement observée dans la perspective des municipales de 2014.
Sans préjugé et très librement, nous ouvrons ici une tentative d’éclairage. Toute contribution de bon aloi sera accueillie, dans le respect de la charte.
La Constitution de la Ve République stipule dans l’article Ier que la France est « une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ». On le sait et on y ajoute la devise, née de la Révolution française, devenue triptyque adopté seulement officiellement et définitivement par la IIIe République après une succession d’apparition et de disparition : Liberté Egalité, Fraternité.
Hier matin, Jean-Pierre Berg, ancien fonctionnaire de la Commission européenne (Bruxelles), ancien chef de cabinet du Président du Comité des Régions de l’Union européenne, a fait connaître son Point de vue sur le Siège du parlement européen dans le cahier national/international des Dernières Nouvelles d’Alsace sous le titre « De Luxembourg à Strasbourg ».
Grand branle-bas dans la presse quotidienne régionale, et plus bruyant encore sur le Net (journaux et réactions). Exceptionnel dans une Alsace souvent plus passive ! Le 7 avril, les Alsaciens décideront par référendum de poursuivre ou non le projet de fusion des deux départements alsaciens en une seule collectivité.