Le projet de fusion des deux départements alsaciens fera l’objet d’un referendum le 7 avril 2013. Le principe semble acquis par la majorité de l’échiquier politique, mais gauche(s) et droite(s)1
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locales ont entamé un débat vigoureux sur les modalités de la fusion, notamment sur la localisation des diverses instances. Les opposants sont issus surtout de la gauche (urbaine) – mais parfois plus réticents qu’opposés. En cela, cette expérience sera attentivement observée dans la perspective des municipales de 2014.
Sans préjugé et très librement, nous ouvrons ici une tentative d’éclairage. Toute contribution de bon aloi sera accueillie, dans le respect de la charte.
Voulez-vous une Collectivité Territoriale d’Alsace (CTA) en regroupant région et départements en une seule nouvelle entité ? C’est NON. Pourquoi ? Mille et une raisons.
On vote aujourd’hui en Alsace pour ou contre l’éventualité d’une collectivité unique « CTA ». Qu’on ne s’y méprenne pas et que les idéologies ne prennent pas le dessus dans ce choix ! Même dans l'édition que nous avons entreprise ici, on a dit de nombreuses contre-vérités
Le vote alsacien est de portée nationale et concerne tous les français. Quelle que soit l’issue du référendum du 7 avril, le simple fait qu’il ait pu se tenir sous un gouvernement de gauche en dit long sur nos apprentis sorciers de la décentralisation : renoncement au principe d’unicité de la République, anticipation de lois non adoptées, régionalisation forcée au service du néo-libéralisme européen.
Un processus intellectuellement malhonnête vise actuellement à décrédibiliser le fait de rejeter le projet de Collectivité Territoriale d’Alsace, sur le thème: « Alsace, je te dis oui ».