Entre les grilles, les flics et les postes de douane des États, se faufilent des chemins jalonnés de solidarité. Deux films documentaires made in Tolosa nous parlent du franchissement des frontières. « Outrepasser, une histoire de la frontière franco-espagnole » et « Camionneuse » sont deux objets filmiques différents mais qui résonnent l'un avec l'autre.
Mon article, « A Montauban, la CGT essuie un tir de Barèges », publié ce mercredi, a suscité quelques commentaires sur l'écriture inclusive, dont certains cinglants. Quelques éléments de réponse.
A Toulouse, les manifestations contre la Loi Travail des 9, 24, 31 mars et du 9 avril ont réuni à chaque fois plusieurs milliers de personnes. Qui, à partir du 5 avril, ont pu rejoindre, ou pas, et avec d'autres, la Nuit Debout place du Capitole. Autant d'espaces et de moments de lutte où les messages passent aussi par les pancartes, banderoles et bouts de carton. Morceaux choisis.
La France, c'est le pays des fables et c'est aussi un pays uni et indivisible, on est tous pareils, égaux. Français. C'est grâce à la République, merci les gars, la France c'est pas le communautarisme, bouh méchants anglo-saxons, les communautés ça sent mauvais, gardez-les pour vous, on n'en veut pas. Nous on n'est pas communautaristes.
Voilà peut-être ce qui s'appelle "mouiller la chemise"... Aux eaux du fleuve charriant la boue et le limon, aux larmes des réfugiés du Kivu, à la sueur des nuits fiévreuses de Kinshasa, au sang des victimes des Maï-maï et de Laurent Nkunda.