
Esra*Rengiz
Poète, nouvelliste, essayiste (littérature & cinéma), citoyenne du monde
Sa biographie
Un bateau qui part, un soir de décembre au début des années 70, de la rive la plus éloignée de la Méditerranée, emportant à son bord, par-delà l'adieu à la ville aux sept collines, une enfance aux yeux grands ouverts dans la nuit d'hiver et une poignée de rêves immenses.
Une arrivée un matin de janvier1…
dans un port inconnu, une langue inconnue, sous un même soleil généreux, de l'autre côté de la mer d'entre les terres. Marseille, terre d'exil, terre d'accueil. Terre d'envol. La lumière, partout la lumière.
Quelques décennies plus loin, d'autres bateaux-réminiscences qui passent comme en songe à l'horizon d'un lac vaste comme une mer que traverse le Rhône. Subtil fil du destin qui relie le long d'un fleuve les escales de vivre.
Entre les deux, dans un temps qui proclame la brèche, l'inconsolable rupture - la quête permanente de ce qui relie les êtres, les règnes, les lieux, les époques, les mondes. Cet endroit incandescent de la rencontre, à mi chemin de soi et de l'autre, du visible et de l'invisible.
Ce pays qui, dans un langage secret, s'appelle poésie.
Pour l'amour du voyage entre toutes les rives, à l'écoute des mystères d'Orphée, mon prénom - Esra - s'est métamorphosé un beau matin en esrarengiz... "mystérieux/ mystérieuse", dans la langue de Nâzım Hikmet. Tout(e) poète a un double...
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La paix orwellienne de Poutine. En attendant Godot, fin de partie à Istanbul
Istanbul, en attendant Godot... (Tour de Léandre - Kız Kulesi) © Şahin Sezer Dinçer/Pixabay
« Much ado about nothing »... Pourparlers Ukraine-Russie à Istanbul, bis repetita. Une fin de partie prévisible pour la paix sur les rives du Bosphore, en cette mi-mai. Les dés étaient pipés, le sens des mots n'était pas le même pour tous. Et pendant ce temps, à Silivri, dans la grande banlieue d'Istanbul, les prisonniers politiques sont les grands oubliés… On attend Godot partout. -
Les visages derrière les chiffres. Elle s’appelait Olena Kohut
Olena Sergiyevna Kohut, pianiste, organiste, professeure, morte à Soumy le 13.04.25 © https://apostrophe.ua/en/
Soumy, 13 avril 2025 : 35 morts, 119 blessés. D’un bout à l’autre de la terre les chiffres du désastre viennent alimenter sans fin le flux macabre. Alors parfois, dans tout ce tourbillon de mort – tenter de retenir un regard, une histoire. Le sourire d’Olena. -
Evénement à Paris le 04/04 - Pas de paix sans retour des enfants ukrainiens déportés
Ce vendredi 04/04, meeting à Paris organisé par l'association Pour l'Ukraine, pour leur liberté et la nôtre ! : AUCUN TRAITE DE PAIX SANS LE RETOUR DES ENFANTS UKRAINIENS DEPORTES. Entrée libre sur inscription. -
L’aube perdue. In memoriam Alexeï Navalny
16 février 2025. Alexeï Navalny, il y a un an déjà, jour pour jour… Nous ne céderons rien à la nuit. Elle précède toujours l’aube. -
Et pourtant, le 7 était un si joli nombre
7 Octobre. Au retour d'une date indélébile, malgré tous les désastres passés ou annoncés, continuer à chercher le Visage de l’autre. Quel autre choix ?