Fabrice Flipo

Cet article a été publié dans le Guardian. L'argument se tient à quelques nuances près : le cas de l'IA est exagérément grossi. Aujourd'hui ce qui consomme dans le monde est d'abord la vidéo (50% du flux mondial), suivi d'une grande diversité d'appli que nous utilisons au quotidien, puis du gaming. Mais l'appel à une révolution luddite est pleine de sens.

Le gouvernement d’Emmanuel Macron propose trois mois de discussion et de concertation. Mais ce même gouvernement oublie que ces discussions ont eu lieu : ce sont celles qui ont précédé son élection, et dont il s'est largement vanté. Le temps est donc celui de l’action ou de la démission.

Le recours aux analyses de Sartre peut nous aider à comprendre la période. Trois concepts sont plus particulièrement utiles : la série, le groupe et la quasi-souveraineté. Les enjeux et leur urgence laissent penser qu’une fusion importante doit encore intervenir.

Dans cet entre-deux tours bien décevant pour les populistes de gauche, en dépit de la réussite de la France Insoumise, il peut être utile de rappeler quelles sont les différences entre le populisme de gauche et le populisme de droite.

L'article s'interroge sur la possibilité et le sens d'un populisme de gauche, enjeu qui anime et divise la gauche du PS. Il revient sur les textes et tente de clarifier certains points en débat, notamment ceux récemment mis en avant par Pierre Dardot et Christian Laval sur Mediapart.

Le billet a suscité des réactions. Voici donc une "suite" si on peut dire. Ce sont davantage des remarques générales que des directions, ce n'est pas mon rôle de les donner.

La gauche semble bien mal partie pour l'élection présidentielle. Que faire ?