"Le Sud musulman est une région dont la spécificité est moins sa religion ou sa culture que sa proximité avec les frontières sanglantes de l’Occident».
L'hostilité obsessionnelle des occidentaux à l'égard de l'Islam politique est au coeur de leurs contre performances politiques au Maghreb comme au Proche Orient
En France, depuis deux ans, au nom d’une prétendue « lutte contre le terrorisme », la coopération entre l’extrême-droite islamophobe et les princes saoudiens et émiratis n'a cessé de s’affirmer. Marianne et Valeurs actuelles en sont deux des vecteurs les plus actifs.
En France, la stigmatisation et la marginalisation des Français de confession musulmane fabriquent des ghettos - Rougier préfère les rebaptiser “micro sociétés” ou “éco-systèmes - où s’instaure une contre culture salafiste de rupture et de rejet du milieu national. Est ce vraiment une surprise ? Est ce vraiment la faute "du salafisme" ?
Dans la nouvelle approche « radicale » du président français, exit l’idée qu’une partie au moins du problème terroriste puisse relever non point seulement des musulmans mais de la politique, étrangère ou intérieure, de… la France
"Les dirigeants #Emiratis veulent imposer une vision criminalisante des #Frèresmusulmans car ils savent que ce sont les seuls de leurs opposants capables de lever des majorités populaires. Comme ils n'ont pas de capacité de mobilisation dans le paysage européen… ce sont les porte parole de l’islamophobie que nous entendons donc en Europe prendre la défense de la contre révolution arabe :-(
Les islamistes algériens sont-ils « à l’affût », comme nous l’« explique » l’écrivain Boualem Sansal et y a-t-il ainsi un risque qu’ils «récupèrent » les gigantesques manifestations populaires ? Ou bien au contraire ont-ils disparu, et appartiennent-ils au passé comme croient pouvoir le déduire ceux qui soulignent que «d’Oran à Constantine », ils n’ont pas entendu «un seul slogan islamiste» ?
En France aujourd'hui, l'accusation d'antisémitisme n’a même pas besoin d’être démontrée, et pas même d’être nommée. Dans un climat de totale impunité, elle fonctionne comme une véritable “arme de destruction massive” du raisonnement, du débat et de la contradiction.
L’obsession des médias et de la classe politique a contribué à asseoir la légitimité de ses combats, qui survivra à “l’affaire”. Quelle que soit l’issue du procès, la réaction de ses soutiens dépendra notamment de la nature du lien qui les unissait. La relation politique survivra sans doute mieux aux écarts déroutants de sa conduite que la filiation plus religieuse de certains. L’avenir le dira.
Au lendemain de « l’affaire » Tariq Ramadan, dans une interview en trois parties, François Burgat revient sur les ressorts locaux mais aussi internationaux de l’hostilité générée par l’intellectuel musulman et sur les contours du soutien, qualifié parfois — à tort — d’« inconditionnel », qu’il lui a apporté.
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