J'ai en août 2013 contesté la ligne du journal à propos du bombardement chimique de Damas qui a failli déclencher l'intervention de la France, Hollande restant inconsolable d'avoir dû y renoncer et Mediapart l'ayant encouragé, puis n'ayant jamais fait la moindre autocritique. La rédaction était allée jusqu'à dépublier entièrement un article du présent blog.
Parmi les analyses qui fleurissent sur la dernière surprise électorale d'une vie politique mondiale qui tourne au délire, on n'entend guère dire que la personnalité et le programme de l'heureux presque élu ont peut-être moins compté que l'occasion de mettre Sarkozy à la retraite dès le premier tour de la primaire de la droite, une opportunité révélée par les derniers sondages avant le scrutin.
Sale temps pour le droit : un premier ministre sévèrement rappelé à la loi par le conseil d'Etat au sujet du burkini et continuant de plastronner, un président qui insulte l'ensemble de la magistrature puis refuse de s'excuser en se contentant d'exprimer des regrets pour les réactions qu'il a suscitées, et maintenant un ministre de la Justice qui fait rechercher un "individu de race noire".