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Faire ce que l'on veut - Creuser les brèches du capitalisme numérique

À propos du blog
Chacun en est désormais plus ou moins conscient, sans toujours se l’avouer complètement : le mode actuel de production conduit au désastre. Le capitalisme numérique, qui tente de remédier aux limites1 du capitalisme industriel, ne fait qu’en reproduire les tares. Face à la défaite de l'Etat et aux limites des pratiques horizontales radicales, qui peinent à sortir de la marginalité, il semble qu’il faille penser une nouvelle “grande transformation” de notre modèle de production, qui poursuive un objectif simple : nous donner la possibilité, individuelle et collective, de faire ce que l’on veut.
  • L’extension de la sphère marchande

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    La croissance numérique, qui promettait la réconciliation entre l’intégration sociale et économique des individus dans la société, se fonde pour l’essentiel sur l’absorption progressive de la sphère privée et sociale, par la mise au travail des internautes, mais aussi par l’extension de la sphère marchande à des activités qui en furent historiquement exclues.
  • L'hyper-industrialisation du monde

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    Que cache cette disjonction ahurissante entre la prégnance du discours de la société post-industrielle et le faible nombre d’individus pour qui c’est une réalité ? Deux phénomènes distincts : l’expansion des logiques industrielles et la généralisation de la précarité.
  • L'information libre

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    Tout comme la figure du réseau, l’information libre comme valeur en soi repose sur une critique de la société industrielle et de ses modèles hiérarchiques dans la famille, l’entreprise, ou encore dans les institutions politiques.
  • Le réseau

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    Le réseau
    L’allégorie privilégiée du monde numérique est sans contestation possible celle du réseau. Contre l’idée de centralisation, et même de décentralisation – qui implique toujours l’existence de pôles prévalents – la distribution est devenue l’idéal organisationnel de toute une génération de technophiles.
  • La startup et l'entrepreneur

    Par | 1 commentaire | 1 recommandé
    La figure duale startup-entrepreneur incarne deux promesses du capitalisme numérique. Celle de représenter un nouveau mode de travail, hors cadre, créatif, qui puisse faire pièce aux rigidités de l’usine. Celle d’incarner une forme de contrôle sur les fins de la production, qui seraient “à la main” de tous ceux qui voudraient se donner la peine de créer une startup ou d’en rejoindre une...
  • Prologue – le vieux monde

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    Le monde des startups est en marche et on aimerait bien y croire. Il semble plein d’énergie, de bouillonnement, de miroitements technologiques et de libération individuelle, vendus à grand renfort de générations Y et Z. Il se fait surtout le chantre d’une promesse, rayonnante : nous sommes sortis des temps noirs de l’industrialisation.
  • Pourquoi ce blog ?

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    Le capitalisme numérique exerce une fascination puissante. Il propose de transformer le rapport au travail, de sortir des modèles industriels et de transformer nos vies par l’innovation technologique. In fine, il reconduit le désastre : triomphe du système financier, marchandisation de la sphère privée, des relations sociales et du vivant.