Esfahan Nesf-e Jahān : Ispahan, la moitié du monde (adage persan). Le pont Khaju à Ispahan, photographié en 2005, quand la rivière Zayandeh coulait encore..
FORUM INTERNATIONAL CONTRE L'ISLAMOPHOBIE COMBATTRE UNE NOUVELLE FORME DE RACISME9 h 00à la bourse du Travail de ParisSAMEDI 14 DECEMBRE85 rue Charlot 75003 ParisInitié par le collectif 14 décembreDes agressions de plus en plus violentes contre des filles portant le foulard, des attaques contre des mosquées, des contrôles policiers au faciès, des musulman-e-s qui se voient refuser un emploi parce qu'ils/elles portent des noms à « consonance étrangère », les discriminations contre une population ciblée comme « dangereuse » se multiplient. Elles s'inscrivent dans un climat idéologique et médiatique qui voit un chroniqueur expliquer benoîtement à la radio qu'il naît plus de « musulmans » que de Français en Seine Saint-Denis ; des experts appeler à l'interdiction du port du foulard à l'université ; une journaliste prétendre que la France compte plusieurs millions d'islamistes ; un ministre de l'intérieur dénoncer un « ennemi intérieur ».
Le bobard a été diffusé la première fois en novembre 2011, et il est régulièrement relancé, comme si le Sénat était renouvelé tous les ans, voire tous les mois.Et c'est libellé ainsi :Les algériens ont appris aux français qu’une algérienne vient d’être élue » Vice-Présidente du Sénat français «
Il enchaîne :Mais avec un autre sens : soucieux d'accéder à la dignité de l'antisémitisme, il tend à faire de l'islam un objet inaccessible à la critique, sous peine de poursuites. Il devient le nouvel instrument de propagation du fondamentalisme qui s'avance masqué, drapé dans les atours de la victime.L'habileté de cette invention est de rétablir le délit de blasphème à l'encontre des grands systèmes de la foi. On confond l'intolérance religieuse qui relève des tribunaux, avec le libre examen d'une doctrine. Autant le racisme s'adresse aux personnes coupables d'être ce qu'elles sont, le Noir, l'Arabe, le Juif, le Blanc, autant l'opinion portée sur une confession peut varier et toucher à des dogmes toujours susceptibles d'exégèse, de discussion.Il n'y a pas de changement de sens. Le sens initial était de celui de discrimination (différence de traitement) ou d'hostilité fondé sur l'appartenance à une religion. Il n'a pas changé.Pascal Bruckner aurait dû exploiter la piste de la comparaison avec l'antisémitisme, car elle est riche d'enseignements.
Pascal Bruckner vient de commettre une tribune libre1 dans « Le Monde », où d'amalgames en contresens, il tente de justifier l'islamophobie, sous prétexte de « droit au blasphème » et de liberté de critique des religions.Le texte mérite d'être décortiqué, déconstruit point par point.
Article remis en forme le 1er novembre 2013, car les images n'étaient pas visibles (liste des liens).Je commence par un aveu : j'ai apprécié Étienne Chouard, à l'époque de la bataille pour le « non » au TCUE de 2005.Et puis, il s'est intéressé à autre chose que la critique de l'Europe institutionnelle, et c'est devenu beaucoup plus contestable.
Je ne mets pas le lien, mais chacun pourra trouver le site avec Google. Il y avait déjà un boulevard Voltaire qui n'avait pas grand chose à voir avec le philosophe. Cela ne suffisait pas, la référence à Voltaire était gênante.Alors, le petit nouveau sur la toile est salué comme il se doit par ses amis :