Esfahan Nesf-e Jahān : Ispahan, la moitié du monde (adage persan). Le pont Khaju à Ispahan, photographié en 2005, quand la rivière Zayandeh coulait encore..
Le blog Repères antiracistes, créé par des militants qui pensent qu'il n'y a pas de "bonne islamophobie" et que le "racisme anti-blanc" est un artefact inventé par les identitaires, a publié il y a quelques mois une longue étude sur les sites Internet antisémites.
Cela fait quelques années que je blogue, ici ou ailleurs, et aussi que je lis et parfois commente ce que d'autres publient. Cette expérience me permet de dégager quelques règles, pour moi et j'espère pour d'autres.
Pour éviter toute discussion oiseuse sur la fréquence d'emploi du mot, des statistiques brutes : les fréquences d'emploi des mots islamophobe et islamophobie dans "Le Monde", de 1987 à 2012.
Le « documentaire » de Caroline Fourest sur les « Naufragés de Sion » était annoncé sur le site de France-Télévisions par un article de présentation, appuyé par une infographie a priori scientifique, qui a déclenché les protestations indignées et justifiées de plusieurs associations de solidarité avec les Palestiniens, présentées comme des extrémistes.Cette page, et l'infographie, ne sont plus visibles sur le site de France-Télévisions1, mais comme elles ont été reproduites sur d'autres sites, on peut toujours les consulter2.Comment la société Linkfluence a-t-elle choisi ses sites « extrémistes », qui a rédigé les commentaires ? C'est un mystère, et les erreurs et contresens démontrent soit des faiblesses conceptuelles, soit des carences dans les outils informatiques.
J'ai regardé avec beaucoup d'attention l'essai filmé (après l'avoir vu, je ne peux appeler ce téléfilm un documentaire) de Caroline Fourest consacré aux « Naufragés de Sion », pas en direct, mais sur Dailymotion1, ce qui permet de faire des arrêts sur image, de revoir certaines séquences.J'ai pris des notes, revu la vidéo, et je vous fais part de mes remarques, en respectant le déroulé du téléfilm..
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde »Aujourd’hui alors que des associations antiracistes font référence à la notion de « racisme anti-Blancs », on ne peut que constater la justesse de la phrase attribuée à Camus.L’accusation de « racisme anti-Blancs » soutenue par la LICRA lors d’un récent procès tout comme la validation de cette notion par une majorité au Congrès et l’actuelle direction du MRAP donnent crédit à un concept qui ne résiste pas à un examen critique et argumenté