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POUR LA RECONNAISSANCE DE L’ETAT PALESTINIEN Si les accords d’Oslo signés en 1993,- d’une part définissaient les territoires palestiniens comme ceux reconnus comme tels par l’ONU,- d’autre part prévoyaient leur autonomie progressive comme un premier pas sur la constitution d’un Etat palestinien et sa reconnaissance par Israël qui devait intervenir en décembre 1998,aujourd’hui, force est de constater qu’après bientôt deux décennies, ces accords sont restés pour le moins en souffrance, les différents gouvernements israéliens qui ont succédé au gouvernement Rabin étant revenus sur les accords ou comme c’est le cas pour Netanyahu étant déterminés à carrément les torpiller. La poursuite de la colonisation, pourtant illégale au niveau du droit international, est la preuve la plus flagrante de la volonté du gouvernement israélien de saboter toute négociation sérieuse, et cela quelles que soient les garanties obtenues ou l’interlocuteur palestinien, (la succession d’Arafat assurée par Mahmoud Abbas, pourtant leur « protégé » n’a rien changé).
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Si un large front s’est constitué pour condamner sans réserves l’attentat d’Oslo et la tuerie qui a suivi, les divergences sur les raisons d’un tel acte se sont immédiatement manifestées. Pourtant, comment sérieusement contester que les discours tenus par l’extrême-droite en Norvège comme ailleurs en Europe ont rendu possible un tel passage à l’acte ?
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Toujours L'Union-L'Ardennais, et toujours la rubrique dominicale Satyricon, de Philippe Le Claire. Au menu d'aujourd'hui, deux digressions : l'une sur le tueur norvégien, l'autre pour diffamer les ONG qui aident les sans-papiers.
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Pays arabes : des peuples en mouvement … des processus en coursEntretien avec Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité (réalisé le 25 juin par Y.M et A.V.)Par la couverture, en tant que grand reporter à l’Humanité des événements et des changements en cours, vous avez une connaissance certaine de ce qui se passe dans les pays arabes. Pouvez-vous tout d’abord dire un mot de vos différents séjours et en tirer les premières leçons ? Pierre Barbancey : J’ai d’abord couvert, en début d’année, ce qui s’est passé au Soudan pour dire d’emblée que ce qui se passe dans ce pays est intéressant à analyser surtout en ce qui concerne les questions de la partition des Etats, question qui va devenir récurrente dans certains pays arabes ou musulmans, quelle que soit la façon dont on désigne ces pays. Je rentre du Liban, après avoir vainement tenté d’entrer en Syrie, auparavant j’ai couvert les événements en Egypte puis récemment ce qui se passe en Libye. C’est toute cette matière accumulée lors de ces différents séjours qui me fait dire que l’on parle un peu trop facilement du « printemps arabe » en mettant tout sous le même vocable. En tout état de cause, s’il y a une chose dont il faut être reconnaissants aux Tunisiens, c’est d’avoir permis de vaincre la peur qui existait dans les pays du Maghreb et du Machrek. Après cela, il faut regarder chaque pays dans ce qu’il est et éviter à tout prix –même si à l’heure de la mondialisation des ressemblances ou des aspects sont ici ou là identiques- de les confondre dans un même regard, ou une même analyse.
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Attentats d’OSLO : Un danger terroriste négligé après le 11-SeptembreL’attentat à l’explosif d’Oslo qui visait le gouvernement norvégien pour lequel on dénombre 7 morts suivi peu après par la fusillade qui a fait plus de 80 victimes chez les Jeunes Travaillistes réunis sur une île près d’Oslo ne peut que susciter la plus vive et expresse condamnation. Commis par une personne isolée, un fondamentaliste chrétien, d’après la police norvégienne, ce carnage, outre la légitime révolte devant le caractère odieux de l’acte, appelle à quelques réflexions :
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Philippe LE CLAIRE, penseur de l'Union-L'Ardennais, journal que je suis obligé de lire si je veux savoir ce qui se passe dans ma ville, se surpasse le 16 juillet à propos des déclarations d'Éva Joly sur le défilé du 14 juillet.C'est un festival, et je me bornerai à commenter quelques extraits, écrits dans son style inimitable.
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Déclenchée le 19 mars, l'intervention en Libye contre le régime du colonel Kadhafi à laquelle participent les forces françaises ne devait durer que quelques jours.
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Après les interventions calamiteuses en Afghanistan et en Irak, faire admettre à l’opinion publique occidentale que l’intervention en Libye avait été décidée pour des raisons humanitaires représentait une gageure insurmontable, une escroquerie politique.