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Le « documentaire » de Caroline Fourest sur les « Naufragés de Sion » était annoncé sur le site de France-Télévisions par un article de présentation, appuyé par une infographie a priori scientifique, qui a déclenché les protestations indignées et justifiées de plusieurs associations de solidarité avec les Palestiniens, présentées comme des extrémistes.Cette page, et l'infographie, ne sont plus visibles sur le site de France-Télévisions1, mais comme elles ont été reproduites sur d'autres sites, on peut toujours les consulter2.Comment la société Linkfluence a-t-elle choisi ses sites « extrémistes », qui a rédigé les commentaires ? C'est un mystère, et les erreurs et contresens démontrent soit des faiblesses conceptuelles, soit des carences dans les outils informatiques.
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J'ai regardé avec beaucoup d'attention l'essai filmé (après l'avoir vu, je ne peux appeler ce téléfilm un documentaire) de Caroline Fourest consacré aux « Naufragés de Sion », pas en direct, mais sur Dailymotion1, ce qui permet de faire des arrêts sur image, de revoir certaines séquences.J'ai pris des notes, revu la vidéo, et je vous fais part de mes remarques, en respectant le déroulé du téléfilm..
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« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde »Aujourd’hui alors que des associations antiracistes font référence à la notion de « racisme anti-Blancs », on ne peut que constater la justesse de la phrase attribuée à Camus.L’accusation de « racisme anti-Blancs » soutenue par la LICRA lors d’un récent procès tout comme la validation de cette notion par une majorité au Congrès et l’actuelle direction du MRAP donnent crédit à un concept qui ne résiste pas à un examen critique et argumenté
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J'aurais aimé réagir au billet de Christian Delarue posté le 30 décembre 2012 sur Médiapart, mais il a fermé les commentaires. Je ne fermerai pas, en ce qui me concerne, les commentaires en réponse à mon billet, mais j'espère que la symétrie des formes sera respectée. Il serait paradoxal qu'une réaction contraire à ce qui est écrit puisse être postée sous un billet et pas sous l'autre.
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Le MRAP des Landes me fait l'honneur de me citer sur son site, par deux fois, après Alain Gresh, Gérard Noiriel, Stéphane Beaud et avant Pierre Tevanian, se référant à mon blog sur Mediapart. Je lui reconnais l'honnêteté, pas toujours partagée par d'autres détracteurs, de mettre un lien pour que les visiteurs puissent juger sur pièces. Je suis également flatté par le voisinage.
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Ce texte n'est pas rédigé par moi, mais par deux amis.Présentation : Lors du dernier congrès du MRAP, le texte d’orientation présenté par la direction qui allait être élue faisait référence à une notion qui devait être vivement critiquée et contestée par de nombreux participants, celle de racisme anti-Blanc. Le texte d’orientation présenté ayant été déclaré non amendable, le débat fut clos…Pourtant, au sein du MRAP, nous restons toujours nombreux à ne pas désarmer et à vouloir infléchir une orientation que nous jugeons toujours périlleuse. Le concept de racisme anti-Blanc ressemble fort à une imposture et porte en lui nombre de dangers -et par l’exploitation que peut en faire l’extrême droite ou des associations comme l’AGRIF (elles ne manqueront pas de se servir de la référence du MRAP au racisme anti-Blanc pour trouver une justification; une reconnaissance du bien fondé de leur discours), et par la dérive qu’une telle référence porte en elle même, intrinsèquement et dont la direction de notre mouvement ne semble pas avoir pris la mesure, ignorant les soubassements historiques et idéologiques de cette notion, et n’en mesurant pas les conséquences. Dans un contexte politique qui demande un grand sang-froid, complexe et somme toute inédit avec l’irruption sur le devant de la scène de groupes qui suscitent l’incompréhension, voire l’hostilité, revendiquant la reconnaissance de leur histoire et s’organisant selon d’autres modalités, l’équipe dirigeante du MRAP, en reprenant à son compte le concept difficilement maîtrisable de racisme anti-Blanc, n’a t-elle pas en quelque sorte ouvert une boîte de Pandore ? De façon un peu abrupte, a t-elle eu présent à l’esprit que les notions de racisme anti-Blanc et d’anti-France font souvent preuve d’une dangereuse proximité et peuvent connaître de coupables porosités propices à d’inquiétants glissements…
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Il y aura deux semaines vendredi, Mouloud Aounit nous a quittés, ayant perdu son dernier combat, celui contre la maladie.Je ne suis pas de ceux qui, sans craindre la contradiction, excipent de leur long passé de militants pour faire taire les nouveaux arrivants, puis estiment ensuite qu'on a trop vu certaines têtes depuis trop longtemps.
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De nombreux hommages à Mouloud Aounit ont été lus lors de son enterrement à Aubervilliers le 16 août 2012. Le texte qui suit avait été préparé dans cette intention. Il a été ensuite abrégé et c'est une version plus courte, en ligne à cette adresse, qui a été lue par Alexandrine Vocaturo.Hommage à Mouloud Aounit, par Y.M &A.V (MRAP Menton)Après avoir pris une part active la Marche pour l’Egalité, Mouloud allait être élu Secrétaire général de notre Mouvement, à l’issue du Congrès du MRAP de Grenoble de 1989. Mouloud n’avait que 36 ans, mais une vie déjà riche en expérience militante.Pour nombre de militants le Congrès de Grenoble de 89 marque un moment fort et important dans l’histoire du MRAP et de l’antiracisme. Souvenons-nous c’était l’époque des « arabicides ». L’accession au poste de Secrétaire général du MRAP d’un enfant d’Aubervilliers issu de l’immigration correspond à une prise de conscience que le racisme tendant à se focaliser de plus en plus sur les immigrés et leurs enfants originaires plus spécifiquement des pays anciennement colonisés, la lutte contre le racisme ne pouvait se concevoir et se faire en dehors d’eux. Cette évidence garde d’ailleurs toute son actualité et mériterait d’être rappelée dans certains milieux de l’antiracisme.
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Puisqu'il est de bon ton de distinguer les "Français de souche", des autres, venus d'on ne sait où, porteurs de tous les vices, les moindres n'étant pas le communautarisme, l'obscurantisme, le machisme, etc., je choisis volontairement ce titre provocateur.