En recourant au 49-3, Macron entre dans l'Histoire, mais sans doute pas comme il l'espérait. Il en découle une forte responsabilité pour la gauche, qui pour l’instant n’apparaît pas à la majorité du pays comme un recours possible, mais qui doit profiter de cette crise de régime pour construire une alternative crédible.
"Quand on a un programme et qu'il est bon pour le pays, on y va" ou comment l'invocation de la nécessité de la pédagogie est le marqueur d'une politique de droite
Mise en avant comme un signe fort d'un engagement dans la transition écologique, la voiture électrique serait plutôt celui du refus d'un changement profond de politique climatique
Peut-on sauver un système de retraite soi-disant en danger avec une réforme qui cristallise les oppositions d’une large majorité de la population ? Lancer une convention citoyenne pourrait permettre de sortir par le haut d’un débat pollué par les postures et les arguments d’autorité.
Après 27 COP, le plus important à retenir tient en un nombre et un résultat : Il a fallu 27 COP pour que les émissions de gaz à effet de serre continuent à croître. Il serait fastidieux de passer en revue la totalité des COP, compte tenu des pauvres résultats obtenus, mais il est utile d’en relever quelques jalons qui en leur temps ont été considérés comme des progrès.
C’est un des projets auxquels le gouvernement tient le plus si on en juge par son insistance à vouloir le mettre en œuvre. Déjà au programme du premier quinquennat d'E. Macron, il a fallu la crise du Covid pour qu’il soit retardé, le voilà aujourd’hui relancé sous de nouveaux atours. Pour justifier la nécessité de cette réforme, il avance trois arguments dont la répétition n’implique pas la justesse.
Conquérir le contrôle sur ce que l'on fait au travail est essentiel pour l'émancipation de chacun. C'est un tout autre débat que celui sur la "valeur-travail" et qui met en cause le rapport social capitaliste.