La loi de transition énergétique promise lors de la campagne pour l’élection présidentielle va arriver enfin devant les parlementaires début octobre. Depuis une semaine les députés et les groupes déposent des amendements afin de compléter le projet de loi du gouvernement.
A l'heure où la loi de "non-transition" énergétique arrive devant les parlementaires, le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs a mené une enquête dans la Région où il agit, la Haute-Normandie, pour regarder les conséquences des choix industriels et technologiques sur la Nature et la Société.
On savait déjà que la loi proposée le 18 juin 2014 par Ségolène Royal est très loin des attentes. Manifestement les lobbies ont pesé lourdement sur la rédaction du projet de loi allant même jusqu'à bloquer certaines propositions de la direction générale de l'énergie et du climat. La transition n'est pas la seule perdante. Le Titre VI du projet de loi concernant la sureté nucléaire est édifiante.
La présentation par Ségolène Royal du projet de loi sur la transition énergétique le 18 juin 2014 en a surpris plus d'un. En dépit d'une mobilisation sans précédent depuis la campagne présidentielle de 2012 des associations écologistes pour une mutation profonde du modèle énergétique français, la présidence Hollande est restée sourde aux arguments en faveur du changement[1]... pourtant promis.
Le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs se félicite que la commission d'enquête parlementaire sur les couts du nucléaire ait pu mené son projet à son terme. Nous y avons contribué aux côtés du Réseau Sortir du nucléaire le 11 avril. Et c'est avec beaucoup d'intérêt que nous avons pris connaissance du rapport final.
Les schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE) ont l'ambition de protéger une biodiversité en péril dans les régions donnent à voir un renouveau des politiques publiques. En Normandie, on ne peut qu'être déçu par ce que propose la Collectivité et les services de l'Etat..
Chacun est bien évidemment persuadé que l'EPR est un réacteur plus sûr, plus fiable, plus beau et surtout moins cher que ses prédécesseurs. En tout cas c'est ce qu'essaie de nous expliquer EDF depuis vingt ans... ce n'est pas tout à fait le cas !