Le débat sur les violences policières et le racisme systémique de la police omet souvent de prendre en compte les spécificités de la police, comme institution. Peut-on réellement soutenir que toute la police est raciste, sexiste et violente, ou ces abus ne sont-ils le fait que de quelques « fruits pourris », qu'il faut nécessairement distinguer des bons policiers ?
Les sentiments révolutionnaires naissent partout. Dans l'injustice brutale comme un poing serré, la mort, les habitudes et les traditions. Pas de classification possible, simplement des airs de famille. Et parfois, les contes.
Les débats entourant les 12 nominations de Polanski aux Césars ne vont pas sans un certain flou quant au sens des notions employées par les uns et les autres, particulièrement lorsqu'il s'agit de défendre Polanski ou les nominations de son film. Essayons de préciser un peu les enjeux du débat.
Quelles peuvent-être nos armes, quand nous sommes en situation d'oppression ? Comment se défendre, quand les institutions supposées garantir nos droits et assurer l'équité servent en réalité les maîtres et les dominants ? Avec quelles limites ?