Le 29 février, les résultats 2023 étaient présentés au Conseil d’Administration. Ils sont surtout le reflet d’événements exceptionnels qui ne sont pas imprévisibles, contrairement à ce que prétend la direction du Groupe. L’impact principal est pour le personnel : des négociations salariales au rabais et un intéressement deux fois moins important que l’année dernière.
L’été est le traditionnel instant que choisit la direction pour faire des bilans : bilans sociaux, égalité femmes hommes et Rapport social et environnemental. Comme à son habitude La Poste s’octroie un satisfecit sur son propre bilan (étonnant non ?). Seuls les administrateurs/trices SUD et CGT ont émis des réserves sur ce bilan bien loin des préoccupations des postier·e·s.
Le conseil d’administration du 19 octobre a mis au jour deux dossiers importants : l’évolution des missions de service public et un nouveau schéma industriel du courrier. Pendant ce temps-là, direction continue à jouer au Monopoly des acquisitions en achetant 21 % d’une entreprise basée dans les Émirats arabes unis.
Le Conseil d’Administration a présenté la trajectoire financière de l’entreprise pour les années qui viennent. Au menu, profit et dividendes en explosion. Tout ça sur fond de suppression d’emplois, de réorganisations permanentes et d’un service public totalement déstructuré.
Lors du CA de juillet a été présenté les comptes du Groupe à mi-parcours de l’année. Exceptionnellement, ce conseil avait lieu après l’annonce d’une compensation du service universel postal. Bruxelles a annoncé la validation de la compensation de la mission d’accessibilité bancaire 1.
La direction présentait au conseil d’administration deux sujets majeurs ce mois-ci : les comptes 2020 impactés par le COVID et le plan stratégique pour les 10 prochaines années.
Le mois de juillet est celui de la présentation des comptes à la mi-année de l’entreprise. Au vu des résultats, la situation est loin d’être reluisante et frôle quelquefois la catastrophe. Pour la direction ce n’est pas le dossier Mandarine qui pourra permettre de limiter la casse. Elle annonce donc un plan d’économie de 300 millions d’euros qui va impacter l’emploi et les conditions de travail.
Alors que les discussions continuent entre les actionnaires sur la prochaine l’opération CDC/CNP, la question du service public postal est au cœur des débats. Le nouveau contrat de présence territoriale sera un des enjeux de demain qui impactera les salarié·e·s et les usager·es
La Poste a mis en place de nouveaux services pour soi-disant pallier la baisse du courrier. Loin d’être une solution pour trouver de l’activité aux facteurs/trices, La Poste s’ouvre vers de nouveaux métiers et un nouveau modèle économique : la plus grande entreprise de services de proximité. Du coup, les questions autour des missions de service public de l’entreprise se posent crûment.
La Poste a présenté, le 21 février, les comptes de 2018 au Conseil d’administration. Des phénomènes conjoncturels peuvent expliquer en partie la baisse du résultat d’exploitation (REX) alors que le chiffre d’affaires augmente. Mais les résultats 2018 à la baisse sont les conséquences de choix politique d’actionnaires.