L'informatique est politique

Comment les entreprises «partenaires» sont encouragées à détruire l'Éducation Nationale

L'Histoire montre que certains génocides ont été d'autant plus "efficaces" qu'une abondance de données sur la population était disponible pour les régimes criminels. Qu'en sera-t-il avec la révolution numérique? Traduction d'un article paru le 21 novembre 2016 dans le Responsible Data Forum et qui constitue une mise en garde salutaire à tous ceux qui n'ont "rien à cacher".

Décidément, ce gouvernement ne nous aura rien épargné! Voici que Le Drian, membre du dernier carré des Hollandistes purs et durs, nous annonce une "cyber-armée", véritable quatrième composante de la défense nationale, composée de 3200 "experts" chargés de nous défendre en cas de cyber-attaque! C'est cyber-impressionnant, non?

Cette fois, les choses sont claires! La récente décision de la CJUE prouve définitivement ce dont nombre d'entre nous étaient persuadés: l'Union Européenne n'est qu'une gigantesque machine néolibérale dans laquelle les lobbies font ce qu'ils veulent et où les citoyens voient leurs droits élémentaires systématiquement piétinés.

Au-delà des raisons éthiques que nous avons déjà exposées, c'est pour de simples raisons de bons sens que les enseignants vont massivement refuser d'utiliser les "outils" mis gracieusement à leur disposition par la multinationale.

A ma gauche, des enseignants et des militants qui se battent depuis des années, dans le cadre de leur travail ou au sein d'associations, mais avec des moyens limités. A ma droite, quelques multinationales qui utilisent les moyens les plus détestables ...

Lequel des deux affiche le plus grand sourire? Sur la photo, la Ministre de l'EN et le PDG de Microsoft France sont rayonnants. C'est pourtant une nouvelle calamité qu'ils annoncent aux élèves, aux enseignants et aux parents...

Le jeu de mot est facile mais on a vraiment envie de hurler quand on regarde le clip promotionnel de l'éducation nationale sur le site du Ministère ...

Ça y est nous y sommes!La dérive de ce pouvoir, amorcée dès 2012 sur la politique économique, est désormais totale. C'est désormais avec l'appui des partis de l'opposition que la majorité du PS s'apprête à voter une loi liberticide malgré l'opposition massive de la société, et ce dans le silence assourdissant des médias!

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