La Résistance iranienne a lancé un appel aux organismes internationaux de défense de droits de l’Homme pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin de garantir la libération des prisonniers politiques en grève de la faim.
Nous n’avons de cesse de le répéter, et ce, bien que nos états occidentaux continuent de voir dans le régime Iranien une promesse de croissance et d’accords commerciaux florissants ; les droits de l’homme n’ont pas leur place chez les mollahs.
Selon les informations reçues d’Iran, le ministre des renseignements du régime des mollahs, Mahmoud Alavi, a rapporté à Rohani et à Khamenei que pendant son déplacement en Irak, il a souligné au conseiller à la sécurité nationale de l’Irak, Faleh Fayyad, que le régime iranien est opposé à la vente des biens des membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) résidant à Liberty.
Il est un fait avéré que la presse occidentale relaie très peu l’implication à un haut degré du régime Iranien dans la guerre Syrienne. En effet, si les actions des différents belligérants nous sont présentées, tantôt sous un jour positif, tantôt sous un jour négatif, au point que personne ne semble d’ailleurs plus être en mesure de déterminer qui combat auprès de qui et pour quelles raisons.
George Sabra, membre de la Coalition nationale syrienne des forces de l’opposition et dirigeant du Parti démocratique du peuple syrien, a rencontré la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi à Auvers-sur-Oise. Ils ont déposé une gerbe de fleurs au pied d’un monument en mémoire des martyrs de la révolution syrienne et de la résistance héroïque d’Alep.
Je vous invite à la lecture d'un intéressant article par Dominique Hollard, historien, paru dans "unmondeliberte.blog.lemonde.fr"
Le ton de cet article est volontairement cynique, car il aurait été impossible de décrire la cruauté avec laquelle le régime Iranien exerce son pouvoir « modéré » auprès de son peuple, sans prendre un minimum de protection.
La jeune Atena Farghadani, artiste et activiste des droits des femmes, a été accusée d’avoir manqué de respect à l’égard des membres du parlement des mollahs dans un de ses dessin, d’avoir des contacts avec des "éléments contre-révolutionnaires" et manqué de respect à l’égard du Guide suprême iranien. Sur la base de ces accusations, elle avait été condamnée à 12 ans de prison.
La célébration cette semaine du 1er mai a été l’occasion de rappeler le combat des ouvriers iraniens. En effet , les signes d’une contestation se multiplient en Iran. Plus de 6 500 manifestations enregistrées pour la seule année 2015. Un peuple qui se paupérise d’année en année. Un pouvoir d’achat qui a baissé de 73 % en quelques années. Près d’un tiers de la population sous le seuil de pauvreté.
Le doux bruit du tiroir-caisse berçant les rêves des entrepreneurs européens qui jouent des coudes pour se partager le marché iranien, risque de se transformer en cauchemar lorsque ces mêmes hommes d’affaires découvriront le pot aux roses : ils nourrissent la bête.
"En renonçant à toute dignité, nous ne perdons pas simplement notre honneur, nous indiquons clairement aux négociateurs iraniens qu’ils pourront aisément nous faire passer par le chas d’une aiguille. Les affaires juteuses ont alors de hautes probabilités de se révéler ruineuses pour nous."