Suite à la répression sanglante menée par le régime de Téhéran contre la population civile, plusieurs associationd françaises ont organisé une manifestation le 2 décembre à Paris.
Le lundi 2 décembre à Paris, la place du Trocadéro sera dès 13h45 le point de départ d’une manifestation de soutien au soulèvement en Iran qui a balayé les 31 provinces du pays en passant dans 182 villes, grandes et petites. c'est une manifestation de solidarité en faveur de la justice pour un peuple qui souffre depuis 40 ans et qui est bien décidé à se débarrasser de cette peste brune religieuse.
L’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a publié 25 nouveaux noms de personnes tuées dans le soulèvement national qui a embrasé 182 villes d’Iran. Elle avait déjà publié 154 noms. De cette manière, le nombre de noms de victimes rendus publics jusqu’à présent se monte à 179. Il est impératif d’envoyer des missions internationales pour voir les personnes arrêtées.
L'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran a annoncé que le pouvoir en Iran a tué plus de 300 manifestants à travers le pays. Le nombre de victimes est bien plus élevé et le régime tente de dissimuler l'ampleur de ses atrocités. Les corps de nombreuses victimes ont été transportés collectivement des hôpitaux ou du lieu de la mort par les pasdaran vers des lieux inconnus.
Le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a ordonné aux gardiens de la révolution et aux autres forces répressives d'ouvrir le feu sur les manifestations à travers l’Iran. Le nombre de manifestants tuées ne cesse d'augmenter. Le régime a aussi complètement coupé Internet pour dissimuler l'ampleur du soulèvement et l'ampleur de sa répression.
Des slogans " A bas le dictateur", "Rohani dégage !" ... sont lancés. Les forces de répression sont intervenus parfois en tirant sur des manifestants. On signale déjà huit morts parmi les manifestants. Le mouvement déclenché hier a prix de l'ampleur aujourd'hui à Téhéran et en province
Depuis quatre décennies qu’ils exercent leur domination absolue en Iran, réprimant les libertés des citoyens et exportant le bellicisme et le terrorisme à l’étranger, les mollahs n’ont presque jamais été sanctionnés pour leurs crimes. Ce silence, mêlé à la complaisance des dirigeants occidentaux a été compris par les mollahs comme un encouragement pour poursuivre leur crimes.
La visite de Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, à Paris, a été ressentie comme une insulte par les familles des personnes exécutées en Iran. Il a été confronté par de multiples protestations d’Iraniens de la diaspora pour ses crimes contre la population en quarante ans de régime islamiste.
Lorsque le ministre iranien des Affaires étrangères des mollahs, Mohammad Javad Zarif, visitera la France ce vendredi, il peut s'attendre à d’importantes protestations de la part des exilés iraniens vivant en Europe et des défenseurs des droits de l'homme.
Plusieurs milliers de personnes se sont réunis en Albanie, à Achraf 3, près de Tirana, à l'invitation de l’opposition iranienne, pour assister à des conférences et à une exposition sur les 120 ans de lutte pour la liberté en Iran.
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