La théocratique en Iran a prétendu que plus de 60% des électeurs (33 millions, selon les chiffres officiels) ont exercé leur droit de vote vendredi. La parodie électorale dont les candidats devaient prêter « allégeance sincère et pratique » au Guide suprême des mollahs, choisis parmi les factions corrompues du régime, revenait à priver le peuple iranien de sa souveraineté.
Selon les observateurs de la Résistance iranienne dans les bureaux de vote à travers le pays, ainsi que les sources au sein du régime et les journalistes étrangers qui ont pu échapper au contrôle des services iraniens pour aller visiter d’autres bureaux de vote, la journée de vendredi a été marquée par une faible participation de la population.
Le rapport annuel d’Amnesty International sur l'Iran est paru à point nommé pour nous rappeler les conditions dans lesquelles les élections iraniennes se déroulent actuellement.
Interview avec Karim Lahidji, président de la FIDH et de la Ligue de la Défense des Droits de l’Homme en Iran, sur les élections législatives qui se tiendront vendredi en Iran. Comment sont-elles organisées ? Quel impact en Iran ? Quelle place pour les femmes ?
L’Iran va tenir deux élections le 26 février prochain : les législatives et l’élection de l'Assemblée des experts, une institution chargée de nommer le Guide suprême. Ce double scrutin est d'abord une concurrence entre les deux principales factions du régime : le camp Rafsandjani-Rohani et celui du Guide suprême Ali Khamenei soutenu par les Pasdaran.
En Iran la population ne se fait pas d’illusion au sujet des législatives du 26 février. Toujours en attente des réformes promises par Rohani, le président des mollahs, les femmes et les jeunes ont perdu l'espoir dans l'improbable ouverture pour une société plus juste et libre. Le changement de régime reste la seule option face à la dictature religieuse.
Rama Yade, ancienne Secrétaire d’Etat aux droits de l'homme, a pris la parole à la manifestation de milliers d’Iraniens et de militants des droits de l'homme, contre la présence du président de la dictature iranienne, Hassan Rohani, à Paris.
José Bové a pris la parole à la manifestation de milliers d’Iraniens et de militants des droits de l'homme contre la présence du président de la dictature iranienne, Hassan Rohani, à Paris. Vidéo
Ils étaient des milliers à manifester à Paris contre les exécutions massives en Iran et contre l’extrémisme religieux sous le couvert de l’islam. VIDEO:
Maryam Radjavi, est présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne qui réclame l'instauration d'un «Iran démocratique, laïque et non atomique». Dans un article dans FIGARO VOX, elle estime qu' " Aujourd'hui certains utilisent le mollah Hassan Rohani comme une vitrine de la modération. Mais il suffit de lui demander s'il est pour ou contre les exécutions".